Séminaire à l’École des Mines
de Paris :
évaluation des politiques
publiques en matière de drogues
2004-2005 : La
question des soins
(dir. F. Nicolas, chercheur associé à l’Ensmp)
Un jeudi par mois, de 17 h 30
à 19 h 30, à l’École des
Mines de Paris (60, bd Saint-Michel – 75006 Paris – M° Luxembourg) :
Séances de
travail :
- 18 novembre 2004 : Problématisation
de la dimension « soins » des politiques publiques en matière de
drogues (F. Nicolas, Ensmp)
- Rapport
télédéchargeable (format pdf)
- 6 décembre 2004 : Exposé de Dominique
Vuillaume (MILDT)
- 20 janvier 2005 : Exposé
sur le rapport « La toxicomanie. Vers une évaluation de ses
traitements » de F. Lert et
É. Fombonne (La documentation française, 1989) par
F. Nicolas (Ensmp)
- Exposé
télédéchargeable (format pdf)
- jeudi 24 février 2005 - Hervé Hudebine
(Creps/Inserm) : Du paradigme de
l'abstinence au référentiel minimaliste de la réduction des risques
(enseignements théoriques et pratiques de l'analyse du rôle joué par les
psychiatres dans les politiques britanniques de la drogue 1984-1996)
- jeudi 17 mars 2005 – Gabriela
Valera (Paris VIII) : Analyse de la participation des usagers
des drogues dans la construction de la réduction des risques.
- jeudi 12 mai 2005 : Évaluation
du programme de réduction et de médiation de Coordination Toxicomanies
18ème (F. Nicolas, Ensmp)
§ Exposé
télédéchargeable (format pdf)
Argumentaire du séminaire
Si l’on convient de
distinguer quatre volets dans toute politique publique en matière de drogues et
de toxicomanie — répression, prévention, soins et réduction des risques —, on
propose de centrer la seconde année de ce séminaire sur la place accordée aux
soins dans les différentes politiques publiques.
Dans quelle mesure les
différentes politiques publiques envisagent-elles ou non d’intervenir en
matière de soins, sans se cantonner à une répression de l’offre, à une
prévention de la demande et à une réduction des dommages collatéraux ?
Comment chacune
évalue-t-elle :
— les nécessités et
possibilités de soigner les phénomènes d’assuétude aux drogues (certaines
politiques raisonnant en termes de toxicomanie, d’autres leur préférant les
notions d’abus et de dépendance),
— le rôle que peut et doit
jouer la politique publique pour encourager de tels soins ?
Comment cette évaluation
proprement politique se déploie-t-elle sur fond d’une évaluation plus clinique
qui demande :
— La toxicomanie est-elle
unifiée ou essentiellement plurielle (les toxicomanies) ?
— Relève-t-elle de la
clinique ou plus restrictivement d’un contrôle social ?
— Si elle relève de la
clinique, la toxicomanie est-elle guérissable ou seulement gérable ?
Dans quelles mesures
finalement ces débats, internes au champ des intervenants en toxicomanie (au
sens large du terme), sont-ils ou non pris en compte par telle ou telle
conception politique ?
Au total, comment évaluer les
différentes déterminations politiques en matière de soins ?
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Quelques références bibliographiques
·
Henri Bergeron : Soigner
la toxicomanie. Les dispositifs de soins entre idéologie et action. L’Harmattan, 1996
·
J.-L. Vénisse &
D. Bailly : Addictions : quels soins ? Masson, Médecine et psychothérapie, 1997
·
Critique de la santé
publique (sous la direction de
Jean-Pierre Dozon et Didier Fassin). Balland, 2001
·
Lydia Fernandez &
Michelle Catteeuw : Cliniques des addictions. Théories, évaluation,
prévention et soins. Nathan, 2002
·
Marc Valleur et
Jean-Claude Matysiak : Les addictions. Dépendances, toxicomanies :
repenser la souffrance psychique.
Arman Colin, 2002
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