Questions de logique : Ecriture, dialectique et stratégie musicales

(paru dans Mathematics and Music - Springer, 2002)

François Nicolas

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Introduction

     

    Qu'est-ce que la logique en musique ? Y a-t-il en musique quelque pratique qui mérite d'être nommée telle ? L'éventuelle logique de la musique est-elle musicale ou plutôt mathématique ?

       

Enjeux

Définir la logique musicale ?

La logique de la musique est-elle musicale ?

Tutelle mathématique (arithmétique)
Tutelle physique (acoustique)
Tutelle psychologique (et physiologique)
Autonomie musicale

    Je soutiendrai ici une thèse tout autre : la musique comme pensée est en état de s'autonormer (ce qui n'est aucunement se retrancher et s'autodéfinir, moins encore autodémontrer sa cohérence : l'autonomie musicale n'est ni une autarcie, ni à proprement parler une nomologie (4) si bien qu'on soutiendra alors que la logique de la musique est musicale et non plus mathématico-arithmétique, physico-acoustique ou psychophysiologique.

    *

    Sous cette (hypo-)thèse, comment discerner les opérations logiques en musique ?

    Je procéderai en deux temps. Dans un premier temps, je thématiserai ces questions en les variant. Dans un second temps, plus synthétique, je distinguerai différentes instances logiques en musique que je tenterai d'articuler.

     

Variations autour du logique en musique

     

    Je vais d'abord déployer une série de variations autour du logique en musique. Ce faisant, je vais donner à mon propos une forme musicale plutôt que mathématique puisque, si mathématiser, c'est démontrer, musicaliser, c'est varier.

    Il est deux grandes manières musicales de varier :

    La première, la plus usuelle, c'est de développer un objet en sorte qu'il s'altère au fil du discours. C'est par exemple celle de Beethoven.

    La seconde, moins usitée, consiste à varier le contexte de présentation d'un objet qui reste, lui, inaltéré. La manière la plus simple est alors de varier son éclairage, en faisant pivoter un projecteur autour de l'objet immobile en sorte que chaque nouvelle disposition en révèle un profil renouvelé. Henri Pousseur a exhaussé ce type de variations chez Schubert.

    Ces deux manières ont un point commun : elles vont du même à l'autre, ou plus exactement du même aux autres. Toutes deux partent de l'énonciation d'une identité (disons d'un thème : ce serait ici le logique en musique) pour générer de l'altérité : dans le premier cas, en générant d'autres objets ; dans le second en faisant apparaître d'autres facettes ou profils du même objet.

    Je préfère travailler sur un tout autre type de variation qui, à l'inverse des précédents, procède des autres au même. L'enjeu propre de ce troisième type de variation n'est plus l'altération d'une identité initiale mais le dégagement d'un trait commun dans une diversité dispersée. Il s'agit ici en quelque sorte de rapprocher ce qui est lointain et sans rapports apparents, pour reconnaître le travail souterrain et pour ainsi dire incognito d'une même figure au sein de la diversité de départ. Bien sûr, ce troisième type de variations est surtout intéressant quand il n'est pas le pur et simple renversement des deux types précédents, c'est-à-dire quand il ne conduit pas à présenter un thème conclusif qui serait de même nature que celui présenté en ouverture par les autres types de variations. Il ne s'agit donc pas ici de procéder comme le fait Liszt dans sa Fantaisie " Ad nos " ou Franck dans son premier choral pour orgue en ne livrant qu'à la fin le thème princeps formant la clef rétrospective de l'oeuvre.

    Si j'appelle altération mes deux premiers types et reconnaissance mon troisième type, ce qui m'intéresse est donc que la reconnaissance produise un objet qui ne soit plus exactement apte à générer des altérations. La reconnaissance n'est pas une altération rétrogradée, et si celle-ci est apparentée à une déduction, celle-là n'est pas apparentable à une induction.

     

    Ma méthode ici relèvera de ces variations-reconnaissance et je mettrai le terme de logique au rouet d'occurrences variées en sorte d'arriver à circonscrire ce qui se présente au premier abord comme un trou noir, captant toute lumière plutôt qu'illuminant l'esprit.

    Ces variations, les unes négatives de délimitation, les autres positives d'enveloppement et de voisinage, viseront à reconnaître, sous un simple mot, un nom.

       

Variation 1 : Emergence historique

Variation 2 : Fugue (Bach)

Variation 3 : Illogisme 1 (Xenakis)

Variation 4 : Logique thématique (Mozart)

Variation 5 : Répétition (Haydn)

Variation 6 : Illogisme 2 (Schoenberg)

Variation 7 : Tautologie (Ligeti)

Variation 8 : Logique de l'écoute (Ferneyhough)

Variation 9 : Champ magnétique (Monteverdi)

Coda

     

    En première récapitulation, ces variations permettent de dégager les points suivants :

     

    1) Logique mathématique et logique musicale seraient moins parallèles qu'antisymétriques.

    On peut systématiser cette antisymétrie en contraposant aux trois grands principes logiques d'Aristote les trois principes caractéristiques de la dialectique musicale :

    - le principe de différenciation face au principe d'identité (voir variation 5) ;

    - le principe de négation contrainte face au principe de non-contradiction (voir variation 2) ;

    - enfin là où la logique aristotélicienne prescrit le principe du tiers exclu (entre A et non-A il me faut choisir car il n'y a pas de position tierce), la composition musicale poserait un principe du tiers obligé : tout terme musical posé doit se composer avec un autre terme qui est autre que la négation en devenir du premier, terme neutre (12) puisqu'il n'est " ni l'un, ni l'autre ".

    Au total, ces trois principes suggéreraient que la pensée musicale devrait avantageusement se confronter à la logique stoïcienne (13) plutôt qu'à celle d'Aristote.

     

    2) On appellera tautologie musicale une corrélation entre deux ordres qui n'est qu'une fonctionnalité univoque et mécanisable.

     

    3) En musique la logique opérerait à la jointure de deux dimensions : par exemple les deux dimensions de l'horizontal mélodique et du vertical harmonique, ou encore les deux dimensions du macroscopique et du microscopique. Où l'on retrouve que la logique fait lien.

     

    4) L'exemple de La chute d'Icare pointe des questions logiques qui relèvent moins de la structure musicale que d'une dynamique singulière de l'oeuvre : comment une oeuvre donnée traite, pour son propre compte, des principes logiques musicaux généraux dont elle hérite au titre de la situation musicale dans laquelle elle s'inscrit.

     

Interlude : mathématiques, musique & philosophie

     

    On aura peut-être remarqué que ma méthode d'exposition, par variations tentant de circonscrire un objet par des flèches qui le ciblent, s'apparente intimement à l'esprit de la théorie des topos où l'objet importe moins que le réseau des relations-flèches qu'il supporte. Il y a là une rencontre, nullement hasardeuse (on y reviendra plus loin), entre une nécessité musicale et une thématique mathématique, rencontre qu'il me faut un peu préciser.

    En matière de logique comme en d'autres, je tiens qu'il n'y a pas de noeud direct entre mathématiques et musique et que toute tentative de rapporter les unes à l'autre passe (doit passer) par la philosophie. Toute tentative de rapporter directement les mathématiques à la musique (14) ne se fait ultimement que dans ce que j'appellerai une problématique d'ingénieur, c'est-à-dire dans la modalité d'une application des mathématiques à la musique. Rapport d'application qui ignore entièrement le contenu de pensée des mathématiques pour n'en capter que les résultats inscriptibles en une formule, c'est-à-dire en ce point où la rationalité mathématique se dépose en une pure équivalence de calcul des deux cotés d'un signe égal (" = "). Réduire les mathématiques à un formulaire applicable ou transposable en musique est malheureusement l'approche aujourd'hui dominante. Xenakis s'est bâti une réputation sur ce genre d'opérations (15).

    Ma thèse est que l'on ne peut rapporter en pensée mathématiques et musique qu'en passant par la philosophie, et non par telle ou telle technique de calcul. S'il s'agit entre mathématiques et musique de contemporanéité de pensée, non de vassalité et d'application, c'est alors la philosophie qui constitue le cadre de pensée adéquat à la circonscrire. Et ceci à mesure du fait que la pensée musicale n'est pas scientifique mais artistique et que les rapports directs entre mathématiques et physique par exemple ne sauraient donc avoir d'équivalence entre mathématiques et musique : les rapports d'application directe des mathématiques à la physique sont légitimés par la thèse sur le caractère ontologique des mathématiques puisque tout ce qui vaut pour l'être en tant qu'être vaut ipso facto pour tout étant. Mais, précisément, la musique n'est pas une science, et la logique musicale n'est pas d'ordre acoustique...

     

Les instances musicales du logique

     

    Après cette première exploration du logique en musique, donnons un tour plus synthétique à ces réflexions, et proposons ce que les mathématiciens appelleraient un " fascicule de résultats ".

     

    Dans le champ musical qui est le nôtre, je propose d'entendre par logique ce qui conditionne formellement des possibilités d'existence.

    Toutes les conditions d'existence ne sont pas logiques ; sont proprement logiques celles qui enchaînent formellement des possibilités d'existence.

    Pour donner un exemple élémentaire, lorsque la règle logique du modus ponens pose " si A entraîne B et si A est vrai, alors B est vrai ", elle soutient le possible de B sous condition à la fois de A et de "A entraîne B", sans autrement se soucier ni de l'existence effective de A, ni de la validité réelle de l'inférence "A entraîne B".

    Ainsi la logique ne s'occupe nullement des existences réelles mais seulement de prescrire une cohérence du possible, en amont de son éventuelle effectivité. Pour parler comme Leibniz, la logique configure les mondes possibles mais laisse à Dieu le soin de fulgurer celui qui deviendra le seul monde réellement existant.

     

    Sous cette délimitation, je propose de distinguer trois instances du logique en musique :

    - l'écriture de la musique ;

    - la dialectique des pièces de musique ;

    - la stratégie spécifique d'une oeuvre musicale.

       

Musique et oeuvre

Ecriture

Ecriture et matériau sonore : théorie des topos
Ecriture et écoute : théorie des modèles

Dialectique

Quatre enjeux dialectiques
Dialectique du même

Stratégie

Système d'inférences
Moment de la fin
Corrélation des deux

    Système et conclusion sont ainsi logiquement corrélés : s'il y a lieu d'interrompre, c'est bien parce qu'est à l'oeuvre une stratégie et non pas une série désordonnée de coups.

    La stratégie de l'oeuvre engage le rapport du fini à l'infini du sein même de l'oeuvre, et ce rapport relève de préoccupations logiques pour autant qu'on l'examine, comme ici, formellement, c'est-à-dire selon un régime de conditionnement du possible : si l'oeuvre est bien telle et donc veut dire par delà ce qu'elle doit dire, si l'oeuvre n'est pas qu'une pièce de musique activée par la situation qui la structure et l'activant en retour mais bien un sujet musical, alors son vouloir-dire doit s'inscrire dans une procédure singulière d'insistance et doit aller jusqu'à se décider à conclure. Qu'un vouloir-dire singulier, différent d'un devoir-dire général, génère ainsi sa propre nécessité d'enchaîner, épingle l'instance de ce qui a pu être appelé, dans d'autres contextes de pensée (philosophique, psychanalytique...), une logique du sujet, soit le régime formel d'inférences auquel le sujet s'enchaîne, par libre décision, s'il est vrai que la liberté de l'oeuvre musicale est comme celle de Kierkegaard de se déterminer, ou, comme celle de Nietzsche, de se tenir pour responsable de ses actes.

     

Conclusion

 

Si le logique est bien un régime formel de conditionnement et d'inférence, alors en musique la prescription logique se donnera, par projection sur le triple niveau du monde de la musique, de l'opus considéré comme pièce de musique et comme oeuvre musicale, en une triple injonction :

1) Le monde de la musique sera un univers de pensée, apte non seulement à découper de l'être musical (à délimiter des étants musicaux) mais à contrôler les apparaîtres et à apprécier les existences, à mesure de la constitution par l'écriture musicale d'un lieu (la partition) qui y soit central : à la fois au centre du monde de la musique et qui, en retour, le centre.

2) La pièce de musique sera dotée d'une unité effective, sera comptable-pour-une à raison de sa mise en jeu d'une dialectique spécifique, propre à la situation musicale particulière (s'entend : à l'état particulier de l'univers de la musique) dans laquelle elle est de fait placée. Cette dialectique règle formellement un régime général d'inférences et de consécutions que la pièce fait sien.

3) L'oeuvre de musique sera procès subjectif et pas seulement subjectivation si elle met en oeuvre une stratégie c'est-à-dire une aptitude à faire insister, tout au long de la pièce de musique qu'elle est, un vouloir-dire singulier ossaturé par quelque principe singulier d'inférence qui est sa raison propre d'exister comme projet musical.

 

Soit, de manière plus synthétique :

- L'écriture assure la cohérence logique du monde de la musique (31).

- La consistance logique des pièces de musique tient aux types de dialectique musicale historiquement constitués.

- La logique d'insistance d'une oeuvre musicale se constitue comme stratégie musicale à chaque fois singulière.

 

Soit, de manière encore plus ramassée :

En musique le logique opère comme cohérence d'écriture du monde, consistance dialectique des pièces et insistance stratégique de chaque oeuvre.


Notes
(1) Voir le théorème de Lowenheim-Skolem dont il sera question plus loin.
(2) Remarquons : cela ne prescrivait nullement que l'oreille devait suivre la cohérence propre à l'oeil - pas plus qu'il n'y a en logique mathématique de transcription sémantique à l'intérieur d'un modèle des signes syntaxiques de la théorie ; c'était seulement une manière d'affirmer que l'oreille peut trouver son compte propre à suivre ce qui a été disposé par l'oeil selon une cohérence qui lui reste singulière.
(3) Cf. L'Etre et l'événement (Seuil)
(4) Si la logique de la musique est bien musicale, cependant la pensée musicale ne saurait démontrer cette logique, la déduire et même à proprement parler - on l'a vu précédemment - la définir. Cette logique musicale est une donnée avec laquelle la musique fait, opère. Elle est une sorte d'axiome que la pensée musicale décide, sans bien sûr le prouver, mettant ensuite cet axiome à l'épreuve de ses conséquences. En ce sens, la logique musicale n'est pas plus définie que ne l'est le concept d'ensemble ou la relation d'appartenance dans la théorie des ensembles.
(5) L'idée de la musique absolue (Contrechamps, Genève), pp. 94-95
(6) Aristote le formule de trois façons :
" Il est impossible que le même simultanément appartienne et n'appartienne pas au même et selon le même. " (3, 1005 b 19-20 - traduction de Barbara Cassin in " La décision du sens " ; Vrin, 1989, p. 125).
Ensuite : " Il est impossible à qui que ce soit de soutenir que le même est et n'est pas. " (3, 1005 b 23-24 ; ibid. p. 125).
Et enfin " L'opinion la plus ferme de toutes, c'est que les énoncés opposés ne sont pas vrais simultanément. " (6, 1011 b 13-14 ; ibid. p. 153).
(7) Je me permets de renvoyer à mon article polémique contre Xenakis : Le monde de l'art n'est pas le monde du pardon (I. Xenakis) (Entretemps, n° 5, février 1988) :
(8) Je me permets de renvoyer à mon étude du thématisme : Cela s'appelle un thème (Cf. Analyse musicale n° 13 octobre 1988) :
(9) Relevés d'apprenti, page 268
(10) Boulez oppose à ce traitement celui auquel il procède et qu'il formule ainsi : " [Les complexes] sont déduits les uns des autres on ne peut plus fonctionnellement, ils obéissent à une structure logique cohérente. " (Penser la musique aujourd'hui, page 41)
(11) Pour plus de précisions, je me permets de renvoyer à Une écoute à l'oeuvre : D'un moment favori dans La chute d'Icare (de Brian Ferneyhough) - Compositeurs d'aujourd'hui : Brian Ferneyhough (Éd. Ircam - L'Harmattan, 1999)
(12) en un sens étymologique : ne-utrum
(13) Voir sur ce point les travaux philosophiques de Claude Imbert. Par exemple Pour une histoire de la logique (PUF, 1999)
(14) Je ne connais malheureusement guère de tentative inverse rapportant la musique aux mathématiques.
(15) qui chez lui sont à mon sens une triple imposture : du côté des mathématiques elles-mêmes (qui restent élémentaires), du côté de la musique (qui reste brute) et enfin du côté de leurs supposés rapports immédiats (qui restent grossiers).
(16) Cf. Court Traité d'ontologie transitoire (Seuil, 1998)
(17) Pour des raisons que je n'ai pas ici le loisir de développer, on peut nommer philosophiquement cette fonction par le concept de transcendantal au sens très précis que lui donne Alain Badiou dans son interprétation philosophique de la théorie mathématique des topos.
(18) en termes philosophiques, l'écriture mesure le de l'être-là sonore, le da du Dasein.
(19) pour peu qu'on accepte de penser le perçu comme l'adéquation d'un montré et d'un démontré - en musique la catégorie de perception est proche du concept philosophique d'aperception.
(20) Cf. Les moments favoris : une problématique de l'écoute musicale , Cahier Noria n° 12 (Reims, 1997) :
http://www.entretemps.asso.fr/Nicolas/TextesNic/momentsfavoris.html
(21) Je ne détaille pas ici l'enchaînement et renvoie ceux qu'intéresseraient plus de détails sur ces points à ma contribution au Colloque Ars Musica (Bruxelles - 2000) : Qu'espérer des logiques musicales mises en oeuvre au XX° siècle ? (À paraître).
(22) Voir le théorème célébrissime de Gôdel
(23) Voir le théorème de Lowenheim-Skolem
(24) Voir le théorème d'Henkin.
Au passage, cette troisième thèse tend à valider les énoncés sériels (du type : " la perception doit suivre l'écriture ") mentionnés précédemment, à la précision capitale suivante : si pour les sériels la perception doit suivre, pour la théorie des modèles, le modèle " réel " ne suit pas la théorie logico-mathématique car les inférences de cette dernière n'ont nulle traduction sémantique dans le modèle ; la consistance du modèle et la cohérence de la théorie ne sont nullement isomorphes.
En ce sens, ici l'écoute musicale n'opère pas en suivant l'écriture (l'écoute n'est pas une perception des structures écrites) mais en se déployant selon ses lois propres.
(25) Cf. les travaux de Charles Rosen, en particulier Le Style classique (Gallimard, 1978)
(26) Cf. les travaux de Célestin Deliège, en particulier Invention musicale et idéologies (Éd. Christian Bourgois)
(27) d'un incognito, dans le vocabulaire de Kierkegaard
(28) Son inverse serait le redoublement hégélien où une polarisation révèle le deux scindé d'une unité princeps (le redoublement concrétise les deux faces d'une même chose).
(29) Cf. La singularité Schoenberg, éditions Ircam - L'Harmattan (Paris , 1997)
(30) Cf. La singularité Schoenberg, op. cit.
(31) Très exactement : du monde de la musique dont il est ici question et qui, je le rappelle, n'est qu'un des mondes musicaux possibles ou réellement existants (il y a, par exemple, les différents mondes des musiques non écrites, des musiques traditionnelles ou des musiques improvisées...).