François NICOLAS

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Tableaux

Six études de rythme pour piano

 

Les pièces s'enchaînent sans interruption selon deux ordres possibles, fonction du tempo sélectionné pour la quatrième pièce :

 

L'ordre des pièces est alors le suivant :

soit une interversion des deux dernières pièces dans le second cas.

 

La composition du rythme met en jeu quatre dimensions de la musique : durées (D), hauteurs (H), intensités (I) et timbres (T).

Le rythme est ce qui périodise le temps musical. On en retient ici deux types :

Pour la perception, un rythme par accents est plus prégnant qu'un rythme par paliers.

Quant à la capacité d'engendrer tel ou tel type de rythme, les composantes musicales sont " naturellement " hiérarchisées selon le schéma suivant :

 

D

 

H

 

( Ra croissant de haut en bas)

( Rp croissaant de bas en haut)

 

(silence)

 

T

I

  (Capacité rythmique croissante de droite à gauche)

La composition d'un rythme - MacroRythme (R) ou microrythme (r) - engage une polarisation de cette hiérarchie " naturelle ".

Pour ces six pièces, on a distingué, à l'intérieur de la dimension hauteur (H), trois composantes :

 

Les polarisations retenues au cours de ces six pièces peuvent alors se résumer selon le tableau suivant :

 

 

D

 

H

 

I

 

T

 

rg

 

ds

 

h

 

Rp

II

III

(IV)

II

III

IV

V

VI

 

 

IV

V

VI

 

 

(IV)

V

VI

II

III

IV

V

 

III

IV

V

VI

 

Ra

I

 

 

IV

 

(VI)

I

 

III

(IV)

I

 

 

 

 

VI

 

 

III

 

 

(VI)

I

II

III

IV

 

II

 

r(a)

I

II

III

IV

 

(VI)

 

Les rythmes composés se répartissent ainsi au long des six pièces :

 

Rp

 

Ra

 

r(a)

Existe

 

II

III

IV

V

VI

I

II

III

IV

 

(VI)

(I)

II

III

IV

(V)

VI

 

(strié)

N'existe pas

I

 

 

 

 

V

(I)

 

 

IV

(V)

VI

 

(lisse)

Le mouvement de cet ensemble de pièces est le suivant :

(F.N. - Paris, 1985)