Excuses de la MILDT concernant sa revue de presse

(4 septembre 2002)

 
Le Collectif anti-crack a reçu, mardi 3 septembre 2002, le message suivant de la MILDT:
A l'attention des membres du Collectif anticrack,
 
La MILDT a bien reçu votre mail signalant l'oubli d'un article dans la revue de presse du 29 juillet 2002. Ce texte, publié dans Libération, qui s'intitulait "dépasser la réduction des risques" a en effet été malencontreusement oublié par le rédacteur de la revue de presse ce jour là, ce dont nous excusons.

Cette omission est liée au remplacement de la rédactrice de la revue de presse (alors en congés) par un stagiaire moins habitué à ce type de tâche.
Toutefois nous ne pouvons accepter que vous qualifiez de "malhonnête" une revue de presse qui depuis début octobre 2001 a fait la synthèse de l'ensemble des articles consacrés aux riverains de Stalingrad, au collectif anticrack et aux "tournées" des "pères de famille", soit une cinquantaine d'articles environ, qui sont d'ailleurs repris sur le site de votre association. Tous les portraits de François Nicolas ont été développés ainsi que ses principales prises de position sur la politique de réduction des risques. Celles ci ne pouvaient donc être ignorés des abonnés qui ont pris connaissance de l'article de B. Stambul, Didier Febvret et Alain Molla.
Vous conviendrez de plus que la revue de presse fonctionne d'autant moins en censure qu'elle s'est souvent faite l'écho des critiques adressées à la MILDT tant par M. François Nicolas que par d'autres.
En rappelant que la MILDT a pour principal souci de présenter avec objectivité les termes des différents débats en cours sur les substances psychoactives, nous vous remercions de bien vouloir adresser notre réponse à tous les destinataires de votre communiqué.
 

(service de communication MILDT)

MC Guidotti (rédactrice de la revue de presse)

 

 


Le Collectif prend volontiers acte des excuses de la MILDT.
Il se réserve le soin de démontrer, si nécessaire, que les résumés d'articles réalisés par cette revue de presse, loin d'être les synthèses neutres et factuelles qu'elle déclare, sont systématiquement des prises de parti tendancieuses.