Groupe d’études sur les drogues et la toxicomanie issu du Collectif anti-crack de Stalingrad

 

Prochain rendez-vous : La politique de réduction des risques : une biopolitique libérale ?

Mardi 10 mai 2005

20 heures au 18, rue de Tanger (Paris 19°)

Église Notre-Dame des Foyers, M° Stalingrad ou Riquet.

 

Le concept de biopolitique comme celui de biopouvoir a été forgé par Michel Foucault à la fin des années soixante-dix pour caractériser une nouvelle orientation libérale des politiques publiques ne se souciant désormais que de « faire vivre et laisser mourir ».

Il s’agira d’examiner la politique de réduction des risques à la lumière de ces propositions foucaldiennes (voir ci-dessous quelques extraits) et par là de mieux évaluer les enjeux réels de cette politique : quelle idéologie est ici souterrainement à l’œuvre ? Quels en sont l'origine et les ressorts ? Comment réfléchit-elle les "intérêts" en jeu dans "le marché des drogues" ? Comment cette politique s'enracine-t-elle dans le néolibéralisme minutieusement analysé par Michel Foucault et nullement dans une vision émancipatrice de la pensée politique ?

Au total, comment la politique de réduction des risques, loin d'être compassion humaniste et attention portée aux toxicomanes, s'affiche manière libérale de se débarrasser de leurs questions.

 

Bibliographie

Michel Foucault :

             « Il faut défendre la société » (Cours au Collège de France, 1976), Gallimard/Seuil

             Naissance de la biopolitique (Cours au Collège de France, 1978-1979), Gallimard/Seuil

 

Michel Foucault (Naissance de la biopolitique) :

 

[ L’approche néolibérale du crime comme marché ]

Comment est-ce que les néolibéraux font pour maintenir l’analyse du problème du crime à l’intérieur d’une problématique économique ?

La définition des néolibéraux du crime est celle-ci : le crime, c’est ce qui fait courir à un individu le risque d’être condamné à une peine. On passe ainsi du côté du sujet individuel qu’on prend en tant qu’homo œconomicus. Ce qui veut dire que ce par quoi l’individu va devenir gouvernementisable, ce par quoi on va pouvoir avoir prise sur lui, c’est dans la mesure, et dans le mesure seulement, où il est homo œconomicus.

Il faut attendre les néo-classiques, Walras et Pareto, pour voir émerger d’une façon à peu près claire ce qu’on entend par homo œconomicus. L’homo œconomicus est une figure absolument hétérogène et non superposable à l’homo juridicus ou l’homo legalis. L’homo œconomicus, c’est celui qui accepte la réalité, celui qui obéit à son intérêt. L’homo œconomicus, on le laisse faire. C’est le sujet ou l’objet du laisser-faire. C’est le partenaire d’un gouvernement dont la règle est le laisser-faire.

L’homo œconomicus, c’est celui qui est éminemment gouvernable, celui qui apparaît comme le corrélatif d’une gouvernementalité qui va agir sur le milieu et modifier systématiquement les variables du milieu. La main invisible du marché est le corrélat de l’homo œconomicus.

 

 [ Le néolibéral régule le marché du crime ]

Dans cette optique néolibérale, une politique pénale ne va pas avoir pour objectif, ou pour point de mire, ce qui était l’objectif et le point de mire de tous les réformateurs du XVIIIe siècle, quand ils mettaient au point leur système de la légalité universelle, à savoir la disparition totale du crime.

Cette espèce d’annulation générale du crime en ligne de mire était le principe de rationalité, le principe organisateur du calcul pénal dans l’esprit réformateur du XVIIIe siècle. Dans l’optique néolibérale, au contraire, la politique pénale doit avoir absolument renoncé, à titre d’objectif, à cette suppression, à cette annulation exhaustive du crime. La politique pénale a pour principe régulateur une simple intervention sur le marché du crime et par rapport à l’offre de crime.

 

 [ Pour le néolibéral, il faut aux drogués des drogues à bas prix, et aux non-drogués des drogues à très haut prix ]

Dans cette optique néolibérale, c’est essentiellement le problème de la drogue qui, étant en elle-même un phénomène de marché, relève d’une analyse économique, d’une économie de la criminalité beaucoup plus accessible, beaucoup plus immédiate.

La drogue se présente comme un marché. Jusqu’aux années 1970, la politique par rapport à la drogue visait essentiellement à réduire l’offre de drogue : réduire la quantité de drogue apportée sur le marché, et réduire la quantité de drogue apportée sur le marché, c’est-à-dire contrôler et démanteler les réseaux de raffinage et de distribution.

La solution qui est formulée en termes d’économie libérale à partir de 1973 pose qu’il est absolument fou de vouloir limiter l’offre de drogue. Il faut déplacer vers la gauche l’offre de drogue, c’est-à-dire faire en sorte que la drogue soit plus accessible et moins coûteuse.

En effet, qu’est-ce qui se passe dans le marché réel de la drogue ? On a deux catégories, au fond, d’acheteurs et de demandeurs : ceux qui commencent à consommer de la drogue dont la demande est élastique, c’est-à-dire qui peuvent buter devant des prix trop élevés et renoncer à une consommation dont on leur a promis bien des plaisirs, mais qu’ils ne peuvent pas se payer. Et puis vous avez la demande inélastique, c’est-à-dire ceux qui, de toute façon et quel que soit le prix, achèteront. Alors l’attitude des trafiquants de drogue, ça consiste en quoi ? À offrir un prix de marché relativement bas aux consommateurs dont la demande est élastique, c’est-à-dire aux débutants, c’est-à-dire aux petits consommateurs, et une fois – une fois seulement – qu’ils sont devenus des consommateurs habituels, c’est-à-dire que leur demande est devenue inélastique, à ce moment-là on fait monter les prix, et les drogues qu’on leur fournit à ce moment-là se trouvent avoir ces prix monopolistiques extrêmement élevés qui induisent donc des phénomènes de criminalité.

Dans l’optique néolibérale, quelle doit être l’attitude, alors, de ceux qui orientent la politique ? Et bien, il va falloir au contraire faire que ce qu’on appelle le prix d’entrée, c’est-à-dire les prix pour les nouveaux consommateurs, soient le plus élevés possible, de manière que le prix soit en lui-même une arme de dissuasion et que les petits consommateurs, que les consommateurs éventuels ne puissent pas, à cause d’un problème de seuil économique, franchir le pas de la consommation. Et en revanche, pour ceux dont la demande est inélastique, c’est-à-dire qui de toute façon paieront n’importe quel prix, à ceux-là donner la drogue au meilleur prix possible, c’est-à-dire au plus bas prix possible, pour qu’ils ne soient pas obligés, puisque de toute façon ils le feront, de se procurer de l’argent par n’importe quel moyen pour acheter la drogue, – autrement dit : pour que leur consommation de drogue soit le moins criminogène possible.

Il faut donc aux drogués des drogues à bas prix, et aux non-drogués des drogues à très haut prix.

Il y a ainsi toute une politique qui s’est traduite par une attitude qui ne cherchait pas tellement à faire la différence entre ce qu’on appelle drogues douces et drogues dures, mais distinguait surtout deux types de consommation, la consommation élastique de drogue et la consommation inélastique.

De là toute une politique qui tiendra qu’il faut agir sur le milieu de marché dans lequel l’individu fait son offre de crime et rencontre une demande positive ou négative. Ce qui posera le problème de la technique et de cette nouvelle technologie liée au néolibéralisme, qui est la technologie environnementale ou la psychologie environnementale aux États-Unis.

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·       Compte rendu de la rencontre du Mardi 23 novembre 2004 sur L’expérience controversée des salles de shoot en Suisse

ou en fichier pdf à décharger

·       Compte rendu de la rencontre du Mardi 15 février 2005 sur l’Évaluation des activités de Coordination Toxicomanie 18

ou en fichier pdf à décharger

 

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Présentation du groupe

Nous créons ce groupe d’études pour approfondir notre compréhension de la lutte à mener contre le crack et les autres drogues.

Il s’agira de lire, analyser et discuter les études existantes en matière de toxicomanie, de prendre ainsi position dans les confrontations d’arguments en faveur de telle ou telle politique, d’éclairer par là les positions de ceux qui, comme nous, refusent de se laisser enfermer dans le dilemme d’une politique de répression (États-Unis) ou d’une politique de réduction des risques (Suisse, Pays-Bas), dans la fausse alternative d’une « guerre contre la drogue » ou d’un « faire avec la drogue »…

Ceci passe aujourd’hui par une critique détaillée de la politique de réduction des risques, de sa prétention à se présenter comme « progressiste » et « consensuelle » (deux caractéristiques, au demeurant, intrinsèquement contradictoires), de son imposture idéologique.

Le débat politique doit se mener sur la base d’arguments, en explicitant les choix politiques possibles, en éclairant les différentes orientations qui s’affrontent, nullement en prétendant qu’il n’y aurait qu’une seule politique qui soit aujourd’hui praticable.

Ce groupe d’études alimentera, à sa mesure, un tel esprit d’études, d’argumentation et de réflexion dans un débat trop enfermé depuis dix ans dans les deux postures symétriques de la guerre (politique répressive) ou de la gestion (politique de réduction des risques)…

 

Pour ce faire, nous produirons régulièrement des textes de synthèse, individuellement signés.

Une fois par trimestre nous organiserons une réunion publique d’études.

 

Lionel Bonhouvrier, Daniel Dalbéra, Jamal Faouzi, François Nicolas, Christian Poitou

 

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Programme

 

·       Mardi 23 novembre 2004 : L’expérience controversée des salles de shoot en Suisse

 

La propagande désormais ouverte de la Mairie de Paris (forum parisien des 7 et 8 octobre 2004) en faveur des salles de shoot telles que pratiquées à Genève implique de prendre position sur ce point.

Il s’agira donc d’étudier et d’analyser les résultats et arguments de cette « expérience » controversée.

 

Bibliographie au programme de cette séance

 

— Points de vue favorables :

·       Bernard Bertrand : Le « tourisme d’assistance » des usagers de drogues. Vers l’ouverture d’une salle d’injection à moindre risque, L’Harmattan, 2003

·       Évaluation de Quai 9, « Espace d’accueil et d’injection » à Genève, Institut universitaire de médecine sociale et préventive, Lausanne, 2003

·       Denis Ribeaud, Martin Killias & Marcelo F. Aebi, L’impact du programme de prescriptions d’opiacés sur la délinquance des participants sous l’angle de l’efficacité des coûts, Institut de police scientifique et de criminologie, Université de Lausanne, 1999

Cette étude montre l’efficacité de ces pratiques « au sens économique du terme », une fois ces projets « traduits dans un langage monétaire » [1]. Conclusion remarquable [2] : « Les programmes de prescription médicale d’opiacés s’avèrent très efficaces à un niveau économique. Les réserves émises envers ces projets sont ainsi de nature politiques voire éthiques. C’est sur ce dernier point que se posent les questions fondamentales. »

·       Dr J.-C. Matysiak, Plaidoyer pour la prescription d’héroïne, Interventions, avril-mai 2000, n° 73

·       J.-M. Delile, Le « Léthé », lieu expérimental de traitement avec l’héroïne, Interventions, septembre 2002, vol. 19, n° 3

 

— Point de vue plus circonspect :

·       Daniel Kübler : Politique de la drogue dans les villes suisses entre ordre et santé, L’Harmattan, 2000

L’auteur analyse la manière dont un discours a été construit sur la base d’une idéologie pragmatiste et scientiste, discours qui tend à minimiser les problèmes posés par la « voie helvétique ».

 

— Points de vue opposés :

·       Voir dans la revue Déviance et société :

o       M. Eisner : Déterminants de la politique suisse en matière de drogue. L’exemple du programme de prescription d’héroïne, juin 1999

o       G. Niveau & M. Laureau : Substitution et prévention de la délinquance : l’échec d’une idée simple, décembre 1999, vol. 23, n° 4 (voir le débat qui en suivit avec M. Aebi dans la même revue en juin 2001)

o       N. Carrier, Une dépolitisation hygiénique : les lieux d’injection de drogues illicites comme stratégies de réduction des méfaits, Déviance et société, mars 2003, vol. 27, n° 1

·       Jean-Philippe Chenaux :

La Suisse stupéfiée. Contre la narco-politique, L’Âge d’homme, 1997

On ne pactise pas avec la drogue. L’Âge d’homme, 2003

 

 

 

·       Mardi 15 février 2005 : Évaluation des activités de Coordination Toxicomanie 18

 

À l’heure où la Mairie de Paris s’enorgueillit d’étendre au 19° la pratique de Coordination Toxicomanies 18, il est intéressant d’examiner en détail la politique de cette association : ses objectifs, son idéologie et son discours, ses pratiques et sa contribution à la « politique de réduction des risques », ses résultats.

 

Étude

·       du rapport OFDT (septembre 2003) Médiation et réduction des risques – Évaluation du programme de réduction des risques et de médiation sociale dans le 18° arrondissement de Paris (rapport disponible à http://www.drogues.gouv.fr/fr/pdf/professionnels/etudes_recherches/eval_mediation.pdf)

·       du document publié par CT 18 & Ego (décembre 2003) Analyse de l’impact d’une expérience de réduction des risques sur la population locale. L’exemple de la Goutte d’Or.

 

 

 

·       Mardi 10 mai 2005 : La politique de réduction des risques : une biopolitique ?

 

Le concept de biopolitique comme celui de biopouvoir a été forgé par Michel Foucault à la fin des années soixante-dix pour caractériser une nouvelle orientation « libérale » des politiques publiques se souciant désormais de « faire vivre et laisser mourir » (en lieu et place de l’ancienne disposition se chargeant de « laisser vivre et faire mourir »).

Il s’agira d’examiner la politique de réduction des risques à la lumière de ces propositions foucaldiennes et par là de mieux évaluer le libéralisme qui se trouve au principe même de cette politique : quelle idéologie est ici à l’œuvre ? Que penser des résultats qu’elle revendique ? Selon quelle logique une telle biopolitique peut-elle se faire passer pour « progressiste » et « compationnelle » ? Au total la politique de réduction des risques ne relève-t-elle pas plutôt d’une conception policière de l’histoire (voir le soutien que lui apporte des policiers tels que Raymond Kendall d’Interpol dans une récente tribune libre au Monde) ?

Tout ceci passera par un examen de la catégorie même de « politique de santé publique » qui sert à légitimer cette politique de réduction des risques.

 

Bibliographie

Michel Foucault :

·       « Il faut défendre la société » (Cours au Collège de France, 1976), Gallimard/Seuil

·       Naissance de la biopolitique (Cours au Collège de France, 1978-1979), Gallimard/Seuil

 

 

 

·       Automne 2005 : Toxicomanie et nihilisme

 

« Celui qu’inquiète l’angoisse de perdre la vie ne connaîtra jamais la joie de vivre. » Kant (Anthropologie)

« Qu’est-ce qui arrivera le jour où vous aurez éliminé le risque et donné à l’humanité cette sécurité qui n’est faite que pour les bêtes à cornes ? Il nous faut cette mordante inquiétude de demain, il nous faut des ennemis pour de bon, il nous faut des passions bon gré mal gré, le sang qui chauffe, un pincement de temps en temps au bon endroit qui nous fasse sauter en l’air, une bonne grosse bêtise pour s’amuser ! […] C’est comme ça qu’on saura de quoi nous sommes faits. […] J’aime quelque chose qui m’oblige à donner mon plein, et non seulement toute ma force mais quelque chose de trois fois et quatre fois au-dessus de ma force. » Claudel

 

On partira d’une étude de François Nicolas (École des Mines de Paris) « Le nihilisme de la toxicomanie à la lumière de Nietzsche » (étude disponible à http://www.entretemps.asso.fr/drogues/Nihilisme.html) en distinguant nihilisme actif (celui des toxicomanes : « Plutôt vouloir le rien que ne rien vouloir ») et nihilisme passif (celui de la politique de réduction des risques : « Plutôt ne rien vouloir que vouloir quelque chose »).

On détaillera les principales composantes de l’idéologie nihiliste de la politique de réduction des risques : son maître argument de la complexité (comme légitimation d’un « ne rien vouloir,… car c’est très complexe… », comme dépolitisation au profit d’une gestion étatico-médicale des servitudes volontaires), la substitution d’un horizon de survie aux projets de vies émancipées, l’usage de « la technique et la science comme idéologie » (voir le livre d’Habermas)…

 

Bibliographie

Jürgen Habermas :

·       La technique et la science comme « idéologie », tel, Gallimard, 1973

 

 

 

·       Février 2006 : Qu’est-ce que la prévention en milieu scolaire ?

 

Mirage, cache-misère, réalité ?

 

On présentera et discutera la thèse de Gérard Pradelle (Hautes études en pratiques sociales) Prévenir la toxicomanie : un combat mythique (thèse disponible à http://www.anit.asso.fr/docs/memgp.php)

 

Bibliographie complémentaire :

·       Sous la direction de J.-P. Liégeois, Idéologie et pratique du travail social de prévention, Privat

·       Idéologies de la prévention, Agora, printemps 1994, n° 30

 

 

 

·       Mai 2006 : Histoire et logique du « narco-marketing » en France

 

À quel prix la politique de réduction des risques présente-t-elle la Suisse — le pays de la neutralité la plus lâche, du confort nihiliste, de la tranquillité des habitants achetée au prix du pire — comme modèle de « progressisme » ? !

Pourquoi en France certains Verts combattent-ils les plans d’OGM mais défendent-ils les plans de coca, de pavot ou de haschich ? Pourquoi d’autres déclarent-ils combattre les politiques libérales mais soutiennent-ils, à côté de Morton Fieldman, un libéralisme du commerce des drogues et, plus généralement, l’hygiénisme d’une biopolitique ?

Pourquoi certains membres d’Act Up Paris revendiquent-ils, à partir de 1998, une Toxipride, prônent-ils un « Quartier libre aux drogues » et adoptent-ils le mot d’ordre des dealers : « Bienvenue aux toxicomanes ! » ? Pourquoi cette dérive que Didier Lestrade, fondateur d’Act Up Paris, déplore et critique en ces termes : « Il est devenu intolérable, pour moi, de voir Act Up se battre pour défendre des toxicos qui prennent du crack. » « La parole des séropos récemment contaminés est beaucoup plus légitime que celle des séronégatifs bourgeois qui défendent les fumeurs de crack. » (The End, Denoël, 2004) ?

Quelle logique politique ici se déclare ? Quels sont ses objectifs, sa stratégie ?

 

On pourra se référer, à cette occasion, au rapport d’O. Fillieule & C. Broqua Les associations de lutte contre le sida. Approche des logiques de l’engagement à Aides et à Act Up, Recherche MIRE – Fondation de France – Crédit Coopératif, 2000.

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·       Automne 2006 : La politique de réduction des risques aux Pays-Bas

 

Son histoire, son argumentation, ses résultats, ses impasses

 

On partira du rapport OFDT (2000) Politiques et expérimentations sur les drogues aux Pays-Bas (rapport disponible à http ://www.drogues.gouv.fr/fr/pdf/pro/etudes/rapport20.pdf)

 

 

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[1] p. 2

[2] p. 10