Réunion de coordination entre habitants des 10ème, 18ème et 19ème

pour la lutte contre le trafic de crack dans nos quartiers

(samedi 22 septembre 2001)

 

Compte-rendu

Une dizaine d'associations des trois arrondissements étaient présentes, esentiellement associations d'habitants, les commerçants de nos quartiers ayant par ailleurs leurs propres structures associatives.

Les propositions présentées par les habitants du quartier Stalingrad ont été discutées.

Une fois l'expérience de chacun exposée, racontée souvent avec détails, la discussion s'est engagée sur les propositions d'action collective. Chacun étant convaincu qu'il faut coordonner nos initiatives pour ne pas se renvoyer les dealers de quartier en quartier, il a été décidé que la troisième manifestation prévue à Stalingrad le mardi 2 octobre circule entre les trois arrondissements pour joindre la lutte du quartier Stalingrad à celle d'un quartier du 18ème. A cet effet l'ensemble des associations se réuniront au lendemain de la seconde manifestation du mardi 25 septembre pour élaborer ensemble un parcours de manifestation ad hoc.

Tout le monde a convenu que notre mobilisation, centrée contre le trafic du crack dans nos quartiers et visant sa dispersion par la police, n'était nullement incompatible avec d'autres initiatives, en particulier de prévention et d'éduca tion en direction des jeunes.

Un conseiller municipal (PS) du 10ème arrondissement est venu nous indiquer qu'il partageait notre souci face au problème du crack et qu'il comprenait la nécessité d'y apporter une réponse policière rapide. Il a ajouté se charger de "rappeler à l'ordre" sur ce point le maire Tony Dreyfus. Les participants se sont réjouis de cette déclaration, attendant cependant qu'elle soit suivie d'effets durables pour envisager de l'en féliciter. Des intentions sont déclarées. Place aux actes maintenant!

Nous avons enfin commencé de réfléchir à ce qu'il nous serait possible de faire ensuite, après le 2 octobre et nous avons d'ores et déjà retenu le principe de nous retrouver au lendemain de cette troisième manifestation pour décider de la suite de notre action.

Faudra-t-il alors durcir nos initiatives? Il est trop tôt pour y répondre, l'essentiel étant pour le moment d'élargir la mobilisation des habitants de nos quartiers et de renforcer la pression faite sur les dealers et conséquemment sur les pouvoirs publics.