Article Libération du 19 septembre 2001

• Si "80 personnes se sont rassemblées", le double (150 personnes) ont manifesté ensuite. Mais la journaliste était déjà partie.
• Les habitants rassemblés ce soir-là ne demandaient pas un renforcement des effectifs policiers. Ils demandaient que la police fasse son travail et patrouille jour et nuit dans les rues au coeur du trafic. La question des effectifs policiers et de leur répartition est celle de la police et des pouvoirs publics, non la nôtre. Nos déclarations sont sur ce point très claires.
• Monsieur Tony Dreyfus, député-maire du X°, a fait une rapide apparition en début de rassemblement, le temps de faire une déclaration à la presse pour s'éclipser ensuite sans manifester. On remarquera l'incohérence de sa position: s'il affirme travailler main dans la main avec les maires du XVIII° et XIX° "pour éviter de simplement déplacer le trafic dans d'autres quartiers", c'est alors simplement qu'il envisage de déplacer ce trafic hors de Paris (en banlieue Nord, sans doute?). Sinon, il devrait proposer une autre politique générale contre le crack en France plutôt que de se concerter avec ces seuls maires d'arrondissement. Pourquoi la journaliste ne relève-t-elle pas cette incohérence manifeste et donne-t-elle une telle importance (la moitié de l'entrefilet) à une semblable déclaration, qui n'engage personne?
• 3 rectificatifs pour 18 lignes, soit 1 par bloc de 6 lignes. Qu'aurait-ce été si le quotidien avait consacré un bloc plus long à cette manifestation?