Note de l'auteur
« Nous [les drogués] avons tous été
heureux pendant quelque temps, coulant nos jours en douceur loin
de la sphère du travail. » (293)
« L'abus des drogues n'est pas une maladie ; c'est une décision,
au même titre que la décision de traverser la rue
devant une voiture lancée à vive allure. »
(296)
« Il ne s'agit que d'une intensification de la vie telle
qu'elle vécue ordinairement. » (296)
· Faut-il considérer les drogués comme
malades ou non ? Le débat court, y compris parmi ceux qui
s'en sont sortis.
· Le « sens » de la drogue : intensifier l'existence.
D'où une proposition, peut-être, pour s'en sortir
: intensifier autrement l'existence, non par un nihilisme, mais
par une cause (l'amour, la musique, une cause politique).