Lutter contre la drogue par une
politique de soins
« Ce
qu’un homme libre souhaite, c’est avant tout de rencontrer
d’autres hommes libres. » Spinoza
« Être
libre, c’est se tenir pour responsable de ce qu’on
fait. » Nietzsche
Il faut relancer en France
la lutte contre la drogue :
Pas de
société sans lutte contre la drogue !
Le combat contre la drogue
est une affaire de volonté collective, et pas simplement de gestion (des
risques) ou de fonctionnement (de la santé publique). Une politique,
c’est un projet, une volonté, non un entérinement du monde
tel qu’il va.
Se battre contre la drogue,
aider le plus possible de drogués à se libérer de la toxicomanie
doit être l’affaire de tous, pas seulement des
« experts » ou « professionnels »
de la toxicomanie.
Contre la drogue, il faut une
politique qui s’attaque à la racine du problème, qui non
seulement combatte l’offre de drogues (il faut arrêter les
criminels qui dealent le crack et l’héroïne et cela est l’affaire ordinaire de la police),
mais surtout qui fasse baisser la demande :
Les
héroïnomanes en France : 2000 en 1970, 180 000 en 2000.
500 000 en 2007 ?
Il faut une prévention pour que de nouveaux
jeunes n’entrent pas dans la toxicomanie. Il faut leur
proposer d’autres perspectives, d’autres manières
d’intensifier leur existence que la drogue. Les municipalités ont ici un rôle important à jouer :
pour offrir aux jeunes des possibilités d’actions culturelles,
sportives, etc., et pour rénover les quartiers délaissés
tout en y relogeant ceux qui y vivent.
Il faut des soins aux
toxicomanes pour les aider à
sortir de leur servitude volontaire.
Il s’agit de soigner
les toxicomanes de la drogue et
non plus seulement des maladies infectieuses.
Lutter sur deux
fronts : contre le sida et contre la drogue !
• Les mesures
de réduction des méfaits
générés par la drogue (échange des seringues,
produits de substitution) ont un sens si elles restent des moyens, et non pas une fin en soi.
• Il faut créer un Samu-toxicomanie
qui aille à la rencontre des toxicomanes pour leur proposer de prendre
du recul par rapport à la rue.
• Il faut augmenter fortement les places de post-cures
et non plus les diminuer comme le fait la politique de réduction des
risques depuis des années.
• Il ne faut pas
faire d’économies budgétaires sur le dos du combat contre
la drogue. Qu’un homme puisse se libérer de la drogue n’a
pas de prix !
Non à la
légalisation du crack et de l’héroïne ! Non aux
salles de shoot !
Pas
plus de droguatoriums que des sidatoriums conseillés par Le Pen !
Des membres de l’ex-Collectif-anticrack
Tél. :
06 76 58 18 27
Stalingrad@noos.fr www.entretemps.asso.fr/Stalingrad