Le collectif anti-crack du quartier Stalingrad annonce sa dissolution.
PARIS, 20 sept (AFP).
Le collectif anti-crack, mis en place il y a un an dans les arrondissements nord de Paris pour protester contre la recrudescence du trafic de crack, a annoncé vendredi sa dissolution, estimant que la mobilisation avait permis de faire refluer la drogue.
Le quartier Stalingrad - à cheval sur les 10ème,
18ème et 19ème arrondissements - "est désormais
nettement assaini du trafic de crack qui pourrissait sa vie l'année
dernière", écrit dans un communiqué
le collectif, fondé à l'automne dernier par des
pères de famille excédés par le trafic de
drogue dans ce quartier populaire de Paris.
Mais "le trafic de crack n'a pas entièrement disparu
sur le quartier", avertit le collectif, qui réclame
au gouvernement "une véritable politique de soins
à la place de la politique de réduction des risques
actuelle qui, sous couvert de combattre le sida, démissionne
du combat contre la drogue".
Le collectif était notamment à l'origine de rassemblements
et de tournées hebdomadaires de protestation dans le quartier
Stalingrad.
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