Les neuf pères de famille du collectif anti-crack de Stalingrad peuvent dormir tranquille: depuis le début de leur mobilisation, en septembre dernier, le trafic de drogue a reculé considérablement dans le quartier. Selon eux, la police devrait intervenir prochainement pour éradiquer les dernières «crack-houses» de la rue d'Aubervilliers. «On espère que notre aventure pourra être appliquée ailleurs.» Forts de ce bilan, ils ont entrepris une dernière tournée mardi soir, avant une trêve d'été qui pourrait être définitive, «sauf si la situation se détériore d'ici la rentrée. Il faudra alors penser à autre chose.» Peut-être au Samu toxico, sur le modèle du Samu social.