Le Collectif anti-crack de Stalingrad tiendra une conférence de presse
Mardi 25 juin à 18 h 30 à la Mosquée Adda'wa, 39 rue de Tanger (19°)

 

Le samedi 8 septembre 2001, le Collectif anti-crack entamait sa mobilisation par une réunion à l'Espace Saint-Martin (10°).
Près d'un an plus tard, le Collectif tiendra une conférence de presse, au cur du quartier, dans la mosquée Adda'wa qui a témoigné d'une solidarité constante à l'égard de la mobilisation du quartier.

Cette conférence de presse voit converger trois objectifs :

 

TROIS OBJECTIFS DONC :

I. Stratégique
Il s'agira de répondre aux questions suivantes:
· Au terme d'un an de travail, quels sont nos résultats ?
· Quelles sont nos perspectives ?
· Quelles sont nos propositions concernant le travail de la police, des municipalités, du gouvernement et de ses ministères ?
Le Collectif exposera sa proposition de remplacer la politique dite "de réduction des risques" par une politique dite "de soins" : "Pas de société sans lutte contre la drogue!"
Dans ce cadre, le Collectif exposera sa proposition de création d'un Samu-toxicomanie.

 

II. Circonstanciel
À l'heure où le Collectif se voit attaqué d'une manière particulièrement brutale et diffamatoire par Act Up, cette conférence de presse sera également l'occasion de présenter chacun des pères de famille ayant tourné le soir dans les rues, de mars à mai 2002, à la rencontre tant des habitants et des jeunes que des toxicomanes.

III. Tactique
Le Collectif se réjouit que la police poursuive son travail contre le trafic et les dealers en commençant de fermer les repaires du crack, mais il exige que les familles africaines qui vivent dans ces immeubles (et sont les premières victimes du trafic) soient relogées et traitées correctement lors de l'évacuation des immeubles concernés. Le Collectif exige que la fermeture des repaires ne porte aucun tort aux familles concernées et qu'en particulier leur déménagement soit organisé en sorte d'assurer la tranquillité des enfants et la protection des biens pour ces familles. Le point sera fait, lors de cette conférence de presse, sur les conditions dans lesquelles la première évacuation aura eu lieu.

Un dossier de presse sera remis à chaque participant.

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À l'issue de cette rencontre, le Collectif invitera les journalistes à venir visiter avec lui les repaires du crack (ou crackhouses) restant dans le quartier et à rencontrer les familles africaines qui y résident.

Les pères de famille iront ensuite, une dernière fois avant l'été, à la rencontre des toxicomanes du quartier pour leur distribuer leur texte de bilan : « Les pères se retirent. Place aux frères ! ».

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Renseignement pratique: L'accès à la conférence de presse se fera sur invitation. Celle-ci doit être demandée au Collectif anti-crack (références ci-dessous). Pour des raisons de sécurité, il sera demandé à chaque personne de bien vouloir décliner son identité à l'entrée de la Mosquée.

 

Pour le Collectif anti-crack :

Abdelhamid ZEMALACHE
51 ans, algérien, chauffeur de taxi, 2 enfants
Christian POITOU,
49 ans, français, informaticien, 2 enfants
Daniel DALBÉRA
59 ans, français, formateur préretraité, 2 (+3) enfants
François NICOLAS
54 ans, français, compositeur, 5 (+3) enfants
Jamal FAOUZI
42 ans, marocain, cadre commercial, 2 enfants
Jean-Luc SAGET
49 ans, français, père au foyer, 5 (+1) enfants
Lionel BONHOUVRIER
40 ans, français, enseignant
Mahmoud AÏT CHABANE
59 ans, algérien, cuisinier préretraité, 4 enfants
Sekou TRAORÉ
59 ans, malien, rectifieur préretraité, 1 (+2) enfants