Six associations de quartier des 10°, 18° et 19°
arrondissements coordonnent actuellement leur combat contre la
drogue, couvrant ainsi les quartiers Porte de la Chapelle, Max-Dormoy,
Château-Rouge, La Chapelle et Stalingrad. Il s'agit des
associations suivantes :
Collectif anti-crack de Stalingrad
Collectif 54 rue Philippe-de-Girard
Droit au calme
Entraide 18
Objectif 18
Olive 18
Nous proposons à d'autres quartiers parisiens de se
joindre à nous dans une Coordination parisienne des
quartiers contre la drogue qui nous permettrait d'échanger
nos expériences, d'organiser certaines initiatives communes
(réunions, manifestations, rendez-vous avec les responsables
publics, etc.), de nous soutenir dans nos mobilisations respectives
(faire connaître sur les autres quartiers les actions de
l'un d'entre eux, répercuter les appels de telle association,
etc.).
Une telle Coordination parisienne des quartiers contre la
drogue , comme les associations qui y participeraient, se
tiendrait à l'écart des partis et organisations
politiques.
Il ne s'agit pas là à proprement parler de fédérer
nos différentes structures, d'unifier nos perspectives
de travail, mais seulement de nous doter d'un lieu d'échange
et de coordination, dans lequel les diverses associations ne dissoudraient
pas leur identité propre, chaque appel collectif éventuel
restant explicité par la liste individuelle des associations
qui s'y associeraient.
Le fonctionnement d'une telle Coordination serait souple :
- Les échanges ordinaires entre associations se feraient
par courrier électronique comme ceux qui relient déjà
nos six associations.
- Une permanence hebdomadaire commune serait mise en place - par
exemple les mardis soir dans un café - pour y accueillir
les associations et personnes souhaitant nous rencontrer.
- Les décisions communes se prendraient lors de réunions
exceptionnelles, convoquées au cas par cas.
Cette proposition d'élargir notre coordination actuelle
s'adresse :
- aux associations de nouveaux arrondissements, singulièrement
celles du 17°, du 20° et du 11° mais également
celles du centre de Paris (la Mairie de Paris semble avoir eu
la mauvaise idée d'étendre aux arrondissements centraux
la politique d'un « faire avec la drogue » désastreusement
expérimentée depuis plusieurs années dans
le 18°) ;
- aux personnes souhaitant profiter de notre expérience
pour créer dans leur quartier de nouvelles associations
d'habitants et commerçants contre la drogue.
Pour discuter de cette proposition (qui reste ouverte dans son contenu comme dans sa forme), nous appelons les associations ou personnes intéressées à une réunion :