Campagne
Sida en Afrique
c/o
AGECA service boîte postale
177,
rue de Charonne
75011
Paris
Paris, le 3 juin 2004.
Monsieur Jean-Marie Colombani, directeur du Monde
et la rédaction du journal
21 bis, rue Claude Bernard
75005 Paris
Mesdames,
Messieurs,
Suite
à l’annonce parue dans le Monde daté du samedi 29 mai 2004,
Quelle
heureuse initiative que ce 1er Salon international des Initiatives
de Paix ! Nous saluons tous les partenaires de cette manifestation.
Nous
ne doutons pas que la paix, ainsi que le montre la photo publiée dans
votre journal, est comme une marguerite entre deux pieds.
Pourquoi
le Collectif Politique Sida en Afrique ne cultiverait-il pas, les 4, 5 et 6
juin prochains, à la Cité des Sciences et de l’Industrie,
un lopin de terre, où pousseraient des roses dans des champs de mil
éclaboussés de soleil ? Pourquoi ne diffuserait-il pas des tee-shirts
vantant les mérites du Programme Milène F. – nous disposons
d’un stock de stylos aux initiales du Comité de soutien au
CDDWFFSAP ?
Permettez-nous
de vous rappeler quelle fut notre contribution, l’année
dernière, à la paix, à la culture et même à
l’agriculture internationales. Voici, de nouveau, copie d’une
lettre adressée à Monsieur Serge July, directeur de Libération et la rédaction du journal :
Monsieur Serge July, directeur de Libération
et la rédaction du journal
11, rue Béranger
75003 Paris
Mesdames,
Messieurs,
Nous
avons lu avec grand intérêt l’article intitulé « Prévoir
le temps est vital pour les pays pauvres », paru dans votre journal, le mardi 29 avril 2003.
Considérant
que l’intersection entre l’EPL (Ensemble des Paysans Locaux) et
l’EAMS (Ensemble des Africains Malades du Sida) – à ce jour,
trente millions d’éléments – ne peut être
négligée par les instances internationales, nous suggérons
la création d’un nouvel organisme, l’OMMS (ou WFHWT :
Weather Food Health Without Treatment), qui puisse associer prévisions
météorologiques et prévisions sanitaires.
L’indispensable
travail des experts de l’OMM permettra localement aux paysans locaux
d’optimiser les rendements du mil, qu’ils s’évertuent
de cultiver depuis des siècles sans pouvoir jamais résoudre la
question de la famine par eux-mêmes (Programme Milène F.).
Constatant l’exactitude des prédictions relatives à
l’épidémie du Sida délivrées par les experts
de l’OMS, nous pensons que le cumul des compétences des experts de
l’OMS et de l’OMM serait extrêmement profitable. En effet, on
pourrait prédire aux paysans locaux quelles sont leurs chances
d’être encore vivants au moment de la récolte, ou du moins
d’être physiquement en état de la faire. S’ils pouvaient
être assurés que ces chances sont nulles, ils pourraient ainsi
économiser leurs semences ! A l’échelle
internationale, il faudrait alors envisager la création d’un
nouveau fonds, le CDDWFFSAP (Cereal Democratic Distribution World Found For
Salvation And Peace) – dont le directeur pourrait être
Américain afin d’atténuer les tensions diplomatiques dues
au conflit irakien ‑, chargé de récolter et de
comptabiliser les semences non plantées et d’envisager, à
l’horizon de 2023, la redistribution démocratique de celles-ci.
L’expertise
du temps qu’il fait permettra effectivement une grande avancée
dans la résolution de la famine. En plus de l’utilisation
bienfaitrice de nos gros ordinateurs, il nous appartient de penser humainement
au réconfort qui sera celui du paysan africain à l’instant
de sa fin. Il est bien de permettre au paysan d’économiser ses
forces et son mil, d’organiser sereinement ses obsèques. Et, en
outre, ce paysan d’Afrique aura la salutaire occasion d’être
un acteur de l’aide humanitaire et de contribuer à la paix dans le
monde.
Dans
l’attente de vous lire, nous vous prions d’agréer, Mesdames,
Messieurs, l’expression de nos salutations distinguées.
Copie
adressée à :
Monsieur
Jean-Marie Colombani, directeur du Monde
et
la rédaction du journal
21
bis, rue Claude Bernard
75005
Paris
Sérieusement :
notre proposition politique est totalement hétérogène
à l’initiative que vous soutenez. Elle nécessite en
particulier de décaper un type de discours sur le monde qui
empêche d’en penser les points essentiels.
Vous
trouverez ci-jointe notre déclaration, que nous cherchons à
publier.
Nous
vous prions d’agréer, Mesdames, Messieurs, l’expression de
nos salutations distinguées.
Copies adressées
à :
Monsieur Bruno Patino,
directeur de Télérama
et la rédaction du
magazine
36, rue de Naples
75008 Paris
RFI
Monsieur le Président
Directeur Général
et la rédaction
116, avenue du
Président Kennedy
75016 Paris