Campagne
Sida en Afrique
c/o
AGECA service boîte postale
177,
rue de Charonne
75011
Paris
Paris, le 2 juin 2004.
Monsieur Serge July, directeur de Libération
et la rédaction du journal
11, rue Béranger
75003 Paris
Mesdames,
Messieurs,
Suite
aux articles Un barrage contre le paludisme et Le DDT, insecticide utile à petite dose, parus dans votre journal daté du samedi 29 et
dimanche 30 mai 2004,
Jabulile
Ntcongo se souvient.
Le
docteur Williams raconte.
L’Organisation
mondiale de la santé estime.
Ronald
Green Thomson (ou Thompson ?) poursuit.
Un
comité de crise décide d’essayer.
Le
docteur Brian Sharp explique.
L’épidémie
frappe.
Le
docteur Moses Sinkala raconte.
Le
ministère de la Santé zambien estime.
Le
docteur Makungu Kabaso explique.
Vinand
Nantulya, conseiller du directeur du Fonds mondial des Nations unies contre les
pandémies, a récemment indiqué.
La
maladie a explosé.
La
prévention reste insuffisante.
Ronald
Green Thompson plaisante.
André
Van Der Bergh indique.
Le
Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme a
commencé à débloquer des fonds.
Vinand
Nantulya dit.
Des
ONG font campagne.
Jean-Marie
Kindermans relève.
Richard
Tren déplore.
L’Américaine
Rachel Carson publie.
Les
oiseaux ne chantent plus au printemps.
Richard
Tren tonne.
Les
moustiques résistent.
Maureen
Coetzee reconnaît, estime et ajoutait.
Richard
Tren précise.
La
convention de Stockholm autorise.
L’OMS
fait figurer dans sa liste.
L’ONU
note.
Les
écologistes approuvent.
Rob
Little confirme.
Le
Collectif Politique Sida en Afrique déclare :
Nous
soussignés,
Considérant
que la gravité exceptionnelle de l’épidémie du sida,
qui atteint des millions d’individus dans le monde et menace de
destruction physique des peuples entiers, rend nécessaire, dès
lors que cette maladie est contrôlable par des traitements
éprouvés dans les pays occidentaux, une mobilisation et une
intervention exceptionnelles,
demandons,
en conséquence de la déclaration
adressée au nom de la France par Jacques Chirac aux
délégués de la XIIIe Conférence internationale sur
le sida tenue en juillet 2000 à Durban, selon laquelle la France ne peut
accepter que perdure la situation actuelle d’inégalité dans
l’accès aux traitements,
que
notre pays engage dès à présent pour son compte la
production de médicaments antiviraux, afin de les mettre gratuitement,
avec la logistique nécessaire, à la disposition des organismes de
santé et des médecins des pays concernés par l’épidémie,
notamment ceux des anciennes colonies et possessions françaises.
Naturellement,
cet appel à tenir les engagements français n’exclut en rien
la lutte dans tous les pays d’Afrique et du monde : il est aussi un
appel à ce que de toutes parts, elle soit menée.
Nous
vous prions d’agréer, Mesdames, Messieurs, l’expression de
nos salutations distinguées.
Copie adressée
à :
Monsieur Bernard Wouts,
directeur du Magazine littéraire et la rédaction du magazine
4, rue du Texel
75014 Paris