L’Altération musicale : une lecture.

Bernard Sève, L’Altération musicale, Seuil, 2002

 

Violaine Anger

 

 

Un beau livre

                  La lecture du livre de Bernard Sève a été pour moi un plaisir, d’abord parce que on y sent une sensibilité musicale. Est-ce ou non un artifice d’écriture, toujours est-il que l’énonciation de ce livre est traversée par la présence d’une figure construite comme un musicien, pianiste, qui joue avec une réelle intimité Beethoven, Bach, Chopin, Mozart…, qui écoute régulièrement des œuvres pour orchestre tout en aimant le quatuor à cordes, qui chérit sa discothèque, qui compare les interprétations, et qui s’intéresse aussi aux musiques non occidentales, -du jazz aux musiques dites « traditionnelles ». L’énonciateur se détermine par un rapport très discret, très pudique, mais toujours présent, à une certaine épaisseur musicale.

                  Il faut le souligner parce que c’est un livre qui par ailleurs est assez abstrait, et cherche d’abord à travailler des concepts.

                  Et c’est là que la lecture du livre de Bernard Sève procure un deuxième plaisir : nous sommes amenés à retraverser Aristote, Saint Augustin, Kant, Bergson, Merleau-Ponty, Popper, d’autres grands auteurs comme Gilbert Rouget, Charles Rosen, Boris de Schloezer… Ils sont toujours travaillés de façon extrêmement claire, avec un souci d’aller étape par étape au bout du travail conceptuel, d’une façon très rigoureuse et humble. Jamais aucune référence n’est présupposée ; tout est toujours redéfini. On sent un rapport très honnête au lecteur, avec lequel on chemine, sans jamais tenter de tomber dans l’effet, de quelque nature qu’il soit.

                  Donc au terme d’une approche littéraire de ce livre, viennent les mots de plaisir, et ceux de rencontre avec autrui par le biais d’une œuvre.

 

Un propos nécessaire

                  Tout l’ouvrage cherche à penser une notion, celle de l’expérience musicale. Il ne s’agit donc pas de penser « la musique » ; derrière le mot expérience se profile la question du sujet, et de la nature de l’émotion musicale, qui est au cœur de la réflexion de Bernard Sève puisque c’est là-dessus qu’il conclut. Il ne s’agit pas non plus du « sens de la musique » : qui dit « expérience musicale » suppose la question de ce que la musique fait et non pas de ce qu’elle signifie, -question dans laquelle on s’est empêtré pendant des siècles. Il ne s’agit pas de savoir en quoi la musique peut renvoyer à autre chose qu’elle-même, mais comment elle agit.

Ceci donne au livre le statut d’une poétique de la musique, au sens aristotélicien du terme. Il ne s’agit bien sûr pas d’un art poétique au sens d’Horace, rempli de préceptes, ou s’interrogeant sur la perception, l’émotion, le jugement subjectif face à la musique ; mais il ne s’agit pas non plus d’une esthétique, au sens où on chercherait à donner un fondement métaphysique à la musique. Il y a ici refus explicite d’ontologiser « la musique », et recherche de ce qui fait la spécificité du « faire » musical.

                  Il s’agit d’une démarche qui semble nécessaire aujourd’hui, dans la mesure où nous sommes, me semble-t-il, à la recherche d’une esthétique immanente de l’œuvre et de l’art. Bernard Sève apporte une contribution essentielle à cette recherche.

 

 

Penser l’énergie

                  Un terme traverse de part en part le livre de Bernard Sève, celui d’énergie, ou encore de dynamisme.

                  p.71 : « l’ expérience de l’audition doit être réactivée si l’on veut retrouver le type d’énergie qu’elle contient. Cette énergie n’est pas autre chose que son sens immanent, en donnant à « sens » une signification plus dynamique que sémiotique ». –donc explicitement refus de la question du sens articulée sur la question du signe, que nous évoquions plus haut.

                  p. 129 : « l’altération est production d’une énergie différenciée et différenciante. Ce dynamisme est le pouvoir le plus propre de la musique. Nous l’appelons altération ».

                  p. 199 : « l’œuvre comme source de l’énergie que nous cherchons à penser ».

                  p. 202 : « le matériau n’est donc pas la matière aristotélicienne relativement indifférente à la forme que l’ouvrier voudra lui imposer de l’extérieur ; le matériau musical est lui-même une énergie, une tension tendant à l’altération ».

etc.

 

                  C’est bien de l’intuition de ce mouvement, de cette force que part le livre de Bernard Sève. C’est celui-là qui construit l’unité de l’ensemble, jusqu’à l’unité de l’expérience, lors de la démonstration de la thèse selon laquelle il n’y a pas d’hétérogénéité entre le temps de la musique et le temps de la vie.

                  Succèdent alors une série d’oppositions binaires qui tentent d’approcher cette énergie en se niant eux-même dans leur opposition – « elles s’interpénètrent et se chevauchent sans cesse dans une mobilité immaîtrisable »[1] par exemple « règle /dérèglement » : le dérèglement libère l’énergie, et la règle lui donne un objet qui la canalise ; « périodicité/surprise » : « le rythme est un dynamisme (…) une configuration dynamique d’un certain mouvement, intransposable en une autre œuvre »[2] ; « construction/déstabilisation » : « l’énergie musicale est productrice de forme (construction du cadre) et déformation des formes produites (déstabilisation du cadre »[3] etc.

                  Le concept d’altération positive est, in fine, ce qui permet de penser cette énergie. Il est défini et approfondi au fur et à mesure, différencié de la variation, car créateur de substance ; différencié du travail car dépassant l’opposition entre intérieur et extérieur, etc. Par le concept d’altération, Bernard Sève tente de » dépasser l’opposition  intérieur/extérieur ». Ce n’est ni une altération sans extériorité, ni une altération qui ne fait que rendre autre. Il ne s’agit donc pas de la dialectique hegelienne, trop centrée, pour Bernard Sève, sur la production du même ; il ne s’agit pas non plus d’une tentative pour systématiser un ensemble de différences : le point zéro, le point de référence, est rejeté par Bernard Sève hors du fait musical lui-même : la musique commence avec l’altération, et donc l’appréhension du phénomène d’altération n’est jamais fini, même si Bernard Sève s’efforce d’y trouver des constantes –ce qu’il appelle la « forme musique ». L’altération est placée sous le signe de la rencontre : « c’est la rencontre d’une vie et d’un extérieur »[4]. Il s’agit donc me semble-t-il, d’une tentative extrêmement intéressante pour penser le mouvant de façon immanente.

                  Bernard Sève offre donc un point de départ pour une poétique de la musique, qui s’élabore sur des analyses précises d’œuvres –en particulier le Quinzième prélude de Chopin. Les applications analytiques de sa pensée de sa pensée semblent donc immédiates et nombreuses.

 

 

Proposition pour situer le livre de Bernard Sève dans une filiation, et questions à l’auteur.

                  Ce livre de Bernard Sève s’inscrit dans une longue tradition de livres réfléchissant sur la musique. Ils naissent vers le XVe siècle, autour d’un concept, celui d’imitation. Cette notion, issue d’Aristote, constitue alors la base de la théorie de l’art, et on essaie de la travailler en ce qui concerne la musique : qu’il s’agisse de l’imitation de la musique elle-même, ou des maîtres dans le cadre de la fugue, de l’imitation de la parole, des mots, du sens des mots, des images venant de l’extérieur, des images merveilleuses et invisibles, image de l’émotion…. Tous les livres qui paraissent alors essaient de construire ce concept en l’adaptant à la musique, dans le cadre d’une théorie du sens qui, pour le coup[5], s’appuie sur le signe, -une chose mise pour une autre-, et dans le cadre d’une théorie du sujet qui nous pourrions rapidement définir comme cartésien : une substance pensante, lieu de l’élaboration de la signification, face aux choses, à la substance étendue, en tout cas dans une anthropologie qui affirme le primat de l’entendement sur les sens.

                  Pour des raisons qu’il n’est pas nécessaire de développer ici, ce cadre de référence est évacué vers le milieu du XVIIIe siècle. Deux voies s’offrent alors pour la musique :

                  -la première voie affirme, très tôt, que la musique n’a pas d’autre sens qu’elle-même. Il est inutile d’aller chercher le sens de la musique ailleurs que dans les sons. Le problème est alors de différencier la musique comme art et non pas comme simple sensation agréable ; il se pose pour la musique vocale (seuls les mots, au fond, donnent du sens à ce que l’on écoute), et encore plus pour la musique instrumentale (qui risque de devenir un simple titillement des oreilles).

Kant joue dans ce débat un rôle déterminant, en montrant que c’est dans la forme musicale que se situe son sens. Bernard Sève le rappelle, dans ces pages admirablement claires : la forme kantienne n’est pas une figure –ce qui renverrait à la signification, et, in fine, à l’imitation, elle est jeu, mouvement libre. Il y a un dynamisme de la forme –Bernard Sève propose ce dernier terme qui n’est pas de Kant, et insiste ainsi sur la possibilité d’une lecture du philosophe dans laquelle la présence d’un mouvement est essentielle dans sa conception de la forme. La forme est donc non pas une structure (statique) mais un principe structurant non déterminé par un concept. C’est d’ailleurs, historiquement, le point de départ des analyses formelles de la musique, -forme sonates et autres-, qui cherchent à décrire le déroulement du temps dans l’œuvre et dont Bernard Sève conteste à juste titre l’immobilisme.

Kant montre d’autre part que le son pur, en tant que pur, ne relève pas seulement de la pure sensation. Cette démarche brièvement résumée permet de montrer que la musique est le lieu d’un travail de l’imagination lié au temps, et que la musique relève, pour une grande part, des Beaux Arts. Cette approche, en particulier, est parfaitement adaptée à une musique instrumentale abstraite, -fugue, prélude….

Le travail de Bernard Sève s’inscrit dans la perspective kantienne. C’est cette pensée qu’il cherche à approfondir, et c’est l’expérience de la temporalité, esquissée seulement par Kant, qu’il cherche à cerner.

-Cependant, une deuxième voie a été explorée, celle qui essaie de sauver la musique comme relevant des Beaux Arts, en montrant qu’elle est ancrée dans l’immédiateté intérieure d’un sujet. La musique est ce qui élabore « les oh et les ah de l’âme », point de départ de Hegel [6]. On ne parle plus, alors, de son pur, mais de son issu de la voix humaine. Les instruments sont toujours conçus comme approchant la voix –nombre d’œuvres du XIXe siècle se situent dans cette perspective, notamment dans l’emploi du violoncelle ou du cor anglais ; La musique devient le lieu de l’expression, -avec toutes ses variantes (impression, symbole, narration ….), une notion qui envahit les partitions –cantabile, con espressione, espressivo…..

Cette voie n’est pas plus simple que la première. Elle bute sur plusieurs questions, en particulier celle de la nature de ce sujet origine de l’expression, qui tend, au fur et à mesure que l’on tente de le cerner, à se dissoudre de lui-même ou dans le monde ; elle bute aussi sur la question de la nature de la matière sonore ; elle bute enfin sur l’idée critiquée plus haut dans l’imitation, que la musique pourrait renvoyer à autre chose qu’elle-même, et doit faire beaucoup de détours pour justifier l’immanence de l’œuvre.

Cette voie, Bernard Sève l’écarte. Il refuse de suivre Hegel, à qui il reproche de privilégier la musique soumise au texte (p. 64), et de réduire la musique instrumentale au décoratif. (C’est bien le danger auquel Kant essaie de répondre). Bernard Sève refuse également de suivre Schopenhauer, à qui il reproche d’être trop loin de la musique, et de penser la musique par rapport à autre chose qu’elle-même. Kierkegaard suit, dans une certaine mesure, cette voie, puisqu’il part de la « musique comme « oh ! ». Bernard Sève ne retient de Kierkegaard que ses analyses de l’instant sonore, et n’en retient pas l’analyse du processus de signification musicale, celui de l’élaboration d’une image sonore mentale, dégagée du pur son que l’on ne peut entendre que dans l’instant.

Cependant, malgré ses difficultés, c’est une voie qui est riche, non seulement parce qu’elle n’a pas de problème pour justifier la présence d’un référent extérieur dans la musique, fût-il la caille et le coucou dans La Symphonie pastorale de Beethoven, « davantage expression des sentiments que peinture[7] » ; cette voie apporte aussi un cadre pour tenter de penser la musique vocale, le rapport entre le texte et la musique. Bernard Sève installe une dichotomie très forte entre le texte et la musique. Il esquisse l’idée d’un rapprochement entre les deux pôles, par exemple lorsqu’il montre que le poème peut avoir un fonctionnement spécifiquement musical ; il montre aussi (p.136) que le mot et le concept « sont des instruments de domestication du sauvage dans la musique ». Mais il y a refus de penser que la musique et le texte pourraient cheminer ensemble, un fait qui pourtant est historiquement majoritaire, la musique purement instrumentale étant finalement assez récente. Il y a une radicalisation de la différence entre langage et musique. Bernard Sève écarte sans lui donner de statut le rêve de continu entre le texte et la musique, que l’on retrouve à toutes les époques, que ce soit au début de la notation neumatique, lorsque accents orthographiques et musicaux étaient inséparés, ou que ce soit dans les multiples et répétitives alliances de mots qui jalonnent la musique vocale –parlar cantando, Sprechgesang…, etc. Comment rendre compte alors de la musique vocale ? Bernard Sève va même jusqu’à taxer la monodie de surdité : « Les âmes peuvent être sourdes, ou, simplement, monodiques » (p. 282). Si, en acceptant cette phrase, on cherche à sauver les réalisations monodiques, alors il faut affirmer que c’est le texte qui, pour Bernard Sève, est un élément de polyphonie. Mais n’est-ce pas contradictoire avec l’idée qu’il faut écarter le texte pour penser la musique ?

A plusieurs reprises, Bernard Sève s’affronte à ces questions dans son livre : il rappelle d’abord que la différence essentielle entre la musique et le langage réside dans le fait que, en musique, le sens est immanent à l’œuvre. Mais on pourrait dire la même chose de tout poème. Penser l’immanence de l’œuvre est un enjeu du XXe siècle, mais n’est pas spécifique à la musique. Il rappelle aussi que parole et musique entretiennent des rapports dialectiques, allant de la convergence à la contradiction. Mais n’est-ce pas repousser le problème ? On aimerait dans ce cadre poser une question à l’auteur : si la musique vocale est un mélange, un mixte, quel statut accordez-vous à l’élément sonore (non pas au signifiant) du langage ? Quel statut accordez-vous à la déclamation d’un texte ? Quelle est votre conception du signe ? Et plus largement, comment analysez-vous une cantillation, grégorienne par exemple ? Le concept d’altération peut-il s’y appliquer ? Comment ?

 

 

D’autre part, la voie de l’expression est aussi riche parce qu’elle permet de poser un auteur, quelle que soit ensuite la façon dont on le définit ensuite. Elle présuppose un sujet de l’œuvre, -qu’il advienne dans l’œuvre, qu’il soit à son origine, … quelles que soient ensuite les voies que l’on emprunte … On définit l’œuvre comme le discours d’un sujet, ici et maintenant. Dans cette voie, l’œuvre n’est jamais une pure forme, fût-elle en mouvement. Elle a toujours, d’une façon ou d’une autre, quelque chose de proprement humain qui lui est ajouté, ce qui différencie profondément la beauté naturelle de la beauté artificielle.

La notion d’altération que travaille Bernard Sève se retrouve partout, jusque dans la pensée de l’œuvre. Il définit cette dernière comme un processus, une opération complexe d’altération. Il s’agit donc de quelque chose qui se déploie selon sa logique propre, dans une indépendance par rapport à un sujet. Bernard Sève affirme que la notion de sujet est présente dans celle d’altération : « l’altération musicale entendue comme dynamique d’un processus ne peut s’exercer sans le travail du sujet » [8]. Il établit la notion d’altération en partant du modèle de la digestion chez Aristote, qui répond à un besoin, un désir, un mouvement de la chose. Mais cette notion de désir n’est pas développée ; de toutes façons, si l’altération est aussi bien celle d’un thème que celle de l’auditeur, il est difficile de dire que c’est le même désir dans les deux cas. La notion d’altération est fondamentale pour penser l’expérience musicale, en ce sens qu’elle permet d’évacuer une présence externe à l’œuvre. Mais qu’en est-il exactement du sujet de cette expérience ? Comme Bernard Sève refuse la notion de discours musical, il n’a pas la possibilité de dire que cette altération est justement ce qui définit le sujet dans sa spécificité historique, ici et maintenant, de l’œuvre. Il en arrive donc à la notion de processus, mot aux connotations machinales très fortes.  Il écarte aussi, ce faisant, la possibilité de définir l’œuvre comme jeu à deux, entre un auteur qui ordonne un temps systématique et pourtant imprévisible, et un auditeur qui tente de deviner ce qui va se passer, et prend son plaisir à se faire tromper dans son attente, tout en reconnaissant que la solution proposée par l’auteur entre dans le système [9]. La notion de dialogue est rétablie in extremis, la musique étant le lieu d’une « réponse » [10] mais sans que l’on sache qui répond à qui.

D’autre part, on a du mal à cerner les limites de la notion d’altération. Bernard Sève en fait le lieu spécifique du musical, en particulier par les grandes caractéristiques de la « Forme-mouvement » qu’est l’œuvre pour lui, (non-redondance, retour, variation, rythme, et polyphonie ). Mais on a du mal à cerner les limites qui existent pourtant entre le musical, l’œuvre, et l’improvisation. L’improvisation est pensée sans rupture avec la notion d’œuvre [11]. D’autre part, le concept de non-redondance est pour Bernard Sève spécifique du musical, car pour lui, il y a redondance lorsqu’il y a référence à un au-delà de l’œuvre,  puisque ce qui est dit peut l’être de plusieurs façons différentes. Or la spécificité du musical étant l’immanence du sens, il ne peut pas y avoir de redondance, par définition. Ainsi, la répétition musicale n’est jamais redondance. Mais n’y a-t-il pas là une ambiguïté entre le musical, pensé en soi et défini a priori comme un objet, et la réalité de l’œuvre – le nombre d’œuvres mineures où l’on a l’impression de redondance est grand. Bernard Sève installe d’ailleurs parfois des distinctions dont on aimerait connaître les critères : « L’œuvre ? Non, pas toutes les œuvres bien entendu : disons, pour faire court : celles qui ne sont pas simplement du travail bien fait, mais qui apportent du neuf »[12] Cette ambiguïté entre musique, œuvre et improvisation est une difficulté prévisible si l’on refuse la notion d’expression, ou du moins celle de discours musical. Mais accepter la notion de discours reposerait celle du discours parlé, et du langage, que Bernard Sève souhaite évacuer. 

En d’autres termes, on aimerait poser à Bernard Sève une deuxième question, celle du rapport entre altération et subjectivité. Comment définir la subjectivité dans le cadre de l’expérience de l’altération ?



[1] p. 122

[2] p. 286

[3] p. 210

[4] p. 205

[5] contre Bernard Sève, ce que nous avons relevé plus haut

[6] Hegel, Esthétique, III, « Conception musicale du contenu ». Champs Flammarion, 1979, p. 335

[7] Mehr Ausdruck der Empfindung als Malerei

[8] p. 327

[9] rapidement formulées, que l’on pourrait extraire de La Poétique d’Aristote par exemple.

[10] p. 326

[11] p. 111 etc.

[12] p. 210