On peut distinguer, a priori, 36 situations différentes
tenant à
* 4 moments acoustiques:
- attaque
- entretien
- extinction
- répétitions: d'attaques et de hauteurs-legato,
d'entretiens (tiré-poussé...)
* 3 dispositions en matière de lutherie:
- corde à nu (scellée dans les murs)
- corde montée (chevalet + caisse/table d'harmonie)
- cordes jumelées (montées sur un même
chevalet)
* 3 modalités de jeu instrumental:
- corde pincée (plectre)
- corde frappée (marteau)
- corde frottée (archet)
On examinera 14 de ces situations selon la répartition suivante:
1) Attaque:
- pincée: à nu
corde montée
- frappée: à nu
corde montée
deux cordes jumelées
- frottée: à nu
corde montée
N.B.: Il nous faudra soigneusement distinguer dans l'attaque ce
qui intervient lors de l'excitation de ce qui se produit au début
de la résonance; on traitera pour ce faire de quelques
comportements physiques transitoires qu'adopte la corde après
qu'elle a été relâchée.
2) Entretien:
Cela n'existe que pour la corde frottée (archet). On l'examinera
selon deux modalités: corde à nu, corde montée.
3) Extinction:
On traitera l'extinction (par étouffoir...) selon que la
corde est à nu ou montée sur chevalet + caisse/table.
4) Répétitions:
On examinera - dans le seul cas d'une corde à nu - les
trois modalités: pincée, frappée et frottée.
Raisons de s'intéresser aux transitoires:
* Raisons musicales et esthétiques:
- l'articulation et le phrasé sont constamment éclairés
de transitoires;
- les transitoires suggèrent une approche non substantielle
du matériau musical: on y saisit le son musical moins en
l'épaisseur de son corps - la résonance qui perdure
en équilibre prévisible - qu'en la brièveté
de son existence, en la fragilité et l'instabilité
de ce qui peut à tout moment s'interrompre.
- les transitoires suscitent un abord en généricité
de l'instrument: avec les transitoires un instrument est associé
à ces "quelque-chose" dont on repère la
présence "quelconque" sans pouvoir au sens strict
les discerner (les isoler, les distinguer). On sait ainsi que,
parmi les transitoires, les attaques jouent le rôle principal
dans la reconnaissance des instruments alors que les transitoires
afférents aux notes enchaînées legato semblent
jouer un rôle plus secondaire tandis que celui des transitoires
d'extinction parait rester mineur (cf. Campbell et Heller).
- le transitoire comme donnée locale
En tous ces sens, les transitoires ont donc une fonction plus
musicale que sonore, une réalité plus auditive que
strictement perceptive: s'ils permettent bien de percevoir l'instrument,
ils ne sont pas en général eux-mêmes perçus
de manière distincte; d'où qu'il s'agisse toujours,
comme on le verra, "des" transitoires: en situation
musicale, il est aussi difficile d'isoler "un" transitoire
qu'il l'est de discerner "une" nuance d'une interprétation.
Les transitoires sont la gerbe d'étincelles impalpables
que trace autour de lui le son instrumental.
* Raisons techniques dans le cadre du travail actuel sur
MOSAIC: la maîtrise du jeu instrumental - en particulier
avec archet - suppose une bonne compréhension des mécanismes
physiques et des régimes d'entretien qui, seule, peut permettre
la "fonctionnalisation" ultérieure des paramètres
du jeu.
* Question de méthode: il convient de ne pas se
satisfaire de la position de l'utilisateur naïf qui manipule
un outil en ignorance des choix (explicites ou implicites) ayant
présidé à sa conception et qui pourraient
alors s'imposer à lui sans distance et réflexion
possibles. D'où la nécessité de tester en
un point au moins (ici les transitoires de corde) le projet dans
toute sa profondeur en sorte d'examiner les décisions prises
en amont et par là de se forger un jugement autonome.
Remarque générale:
Le stade actuel du travail sur MOSAIC implique un rapport concomitant
aux cinq dimensions suivantes:
- aspect proprement physique (mécanique et acoustique)
- implémentation informatique
* travail de lutherie
* technique d'instrumentiste
* problématique musicale.
On ne s'étonnera donc pas de trouver trace de ces cinq
niveaux dans ce travail.
Cette catégorie a communément deux usages distincts
et par là deux sens différents:
* Sens physique (strict) = partie non périodique
d'une évolution principalement périodique. En ce
sens le transitoire, quoique souvent passager, n'est pas nécessairement
bref.
* Sens plus usuel = évolution très momentanée,
radicalement apériodique (en particulier non "pseudo-périodique").
En ce dernier sens, plus restreint mais plus courant, l'évolution
d'une corde après son temps d'excitation ne relèverait
pas de la catégorie "transitoire" même
si la corde étant plus ou moins amortie et inharmonique
s'éloigne ainsi sensiblement du modèle périodique
d'une corde idéale. De même, en ce sens restreint,
la corde frottée ne relèverait de régimes
transitoires qu'au moment initial de l'attaque et lors des coups
d'archet (tiré-poussé...).
Dans l'usage ici proposé du mot "transitoire",
je me situerai entre ces deux positions extrêmes, non par
atavisme pour les positions centristes mais parce que l'usage
musical du mot suggère me semble-t-il une reconsidération
du problème: somme toute pour le musicien le mot "transitoire"
désigne cette partie du son qui rend audible sa fragilité
constitutive, qui manifeste de manière sensible son instabilité
et son déséquilibre.
Pour tenter alors de fixer les idées de manière
un peu plus précise, je proposerai la distinction suivante:
- on appellera transitoire d'excitation le phénomène
sonore apériodique qui relève de la durée
même de l'excitation;
- on appellera transitoire de résonance les évolutions
rapides (pseudo-périodiques) qui relèvent de l'après-excitation
et qui interviennent donc au cours même d'un régime
d'oscillations libres.
On peut alors voir que ce que l'on appelle communément "transitoire d'attaque" s'avère englober - dans le cas de la corde tout du moins (qui est le seul ici que j'examine) - un transitoire d'excitation et un transitoire de résonance. Pour illustrer la manière dont le "transitoire d'attaque" se situe à cheval sur le temps d'excitation et sur le temps de la résonance, prenons l'exemple suivant d'une corde pincée par un plectre. Le "transitoire d'attaque" va conjoindre en réalité quatre transitoires différents:
1) le transitoire tenant à l'effet sonore qu'engendre le
choc du plectre sur la corde. Ce transitoire se focalise bien
sûr lors du contact (transitoire d'excitation) quoique sa
perception effective implique qu'il mette en résonance
la corde par delà le temps réduit de l'excitation
(en l'occurrence 1/30° de seconde) et qu'il laisse ainsi derrière
lui une trace de son existence, cette sorte d'ombre qu'il porte
sur la résonance.
Ce transitoire dure 3/1000° à 1/30° de seconde;
il est souvent très repérable.
2) le transitoire tenant à l'amortissement des vibrations
de la corde; c'est là un transitoire d'après excitation
qui traduit bien le sens physique du terme "transitoire".
Le point décisif est que ce transitoire peut être
tout à fait audible sous certaines conditions (voir plus
loin). En ce cas on a bien une évolution rapide (d'un régime
d'oscillations libres) qui est parfaitement décelable par
l'oreille et qui mérite donc d'être appelée
"transitoire de résonance".
Ce transitoire dure jusqu'à 2/10° de seconde; il peut
être relativement audible.
3) le transitoire (de résonance) par filtrage des fréquences élevées qui ne sont pas des fréquences propres du résonateur que constitue la corde
4) le transitoire de résonance qui concerne les modes longitudinaux de la corde et qui est relatif à certaines non-linéarités que nous examinerons plus loin.
5) un autre transitoire de résonance qui concerne les modes
transversaux de la corde et qui est relatif à certaines
non-linéarités affectant le "précurseur"
(voir également plus loin).
On a donc à la fois un transitoire d'excitation (propre au pincement) et quatre transitoires de résonance (spécifiques de la corde et indépendants, quant à leur existence, du mode d'excitation) qui viennent composer ce que l'on appelle communément "le (!) transitoire d'attaque" de la corde pincée. Il serait tout à fait restrictif de réserver au seul transitoire d'excitation le terme de transitoire, ne serait-ce que parce qu'il est toujours possible de percevoir un transitoire (au sens musical du terme) lors même qu'on a retiré au son sa tête, en l'occurrence la brève partie initiale qui correspond à la durée de l'excitation (temps de pincement).
Je m'établirai donc en cette distinction (transitoire d'excitation / transitoire de résonance), tentant de m'y tenir dans la suite de manière aussi rigoureuse que possible.
Non-linéarité.
Comme il est d'usage, on emploiera ce terme à propos
des corrélations entre excitation (E) et réponse
(R).
[ Si E=>R et E'=>R' la linéarité correspond
à: p*E + q*E' => p*R + q*R' ]
Distinguer linéarité d'une équation de la non-linéarité de ses fonctions-solutions. Ici ex. de non-linéarité des amortissements selon la fréquence quoique les amortissements soient linéaires du point de l'excitation
On décèlera alors 4 situations de non-linéarités
dans le cas de la corde:
1) le transitoire (de résonance) longitudinal est
l'effet d'un couplage non-linéaire des modes longitudinaux
avec les modes transversaux (cf. Cuesta et Valette).
2) la réponse transversale nommée "précurseur"
est affectée de manière non-linéaire par
les excitations transversales (cf. Cuesta et Valette).
3) le feutre du marteau a un fonctionnement non-linéaire
en même temps que non-réversible (compression dilatation;
cf. Boutillon):
Si la modification (en y) est fonction de la force (F) on a:
(c: compression, d: dilatation)
4) l'alternance adhérence/glissement dans les contacts
archet-corde est affectée de non-linéarités
(en même temps que d'hystérésis générant
l'effet dit de "bémolisation"; cf. Schumacher).
Amortissements
Pour la corde à nu ils sont essentiellement dûs aux
facteurs suivants:
* la viscosité de l'air (cause déterminante à
basses fréquences)
* les frottements internes (causes prépondérantes
à plus hautes fréquences) dûs à
- la propagation du point anguleux,
- la conduction de la chaleur entre parties comprimées
et étirées,
- la mise en vibration des dislocations dans le métal.
De ces trois dernières causes, la première est fonction
de la fréquence selon la loi suivante:
car Q(f)=f*Dt(f)
avec: Q(f) = coefficient de qualité, T = tension, f = fréquence,
Y = module de Young, r = masse volumique, r = rayon et d = angle
de pertes (cf. aussi p.75 de "Journées pédagogiques...")
Dt(f), temps de décroissance (à 10 dB) du partiel
de fréquence f, est ainsi fonction très décroissante
de f.
Dans MOSAIC, toutes choses égales par ailleurs, plus la
corde est inharmonique (plus le "module de Young" est
élevé), plus les amortissements (plus les "pertes"
effectives) ont tendance à être prononcés.
Ceci traduit une corrélation physique qui tient au fait
que ce sont les mêmes causes (raideur de la corde...) qui
engendrent à la fois l'inharmonicité de la corde
et ses amortissements.
Il est d'usage de considérer les amortissements comme linéaires,
ce qui se justifie aisément pour les petites oscillations.
D'autres équations d'amortissements? cf. Morge??
Pour la corde montée, s'ajoutent à ces différents amortissements ceux attribuables au chevalet et à la caisse/table d'harmonie.
Helmholtz % d'Alembert?
parallélogramme / parabole => remonter ici le parallélogramme...
importance ou non du point d'excitation de la corde dans le cas
de la corde idéale?
Si on laisse une corde non idéale osciller librement
après excitation, on constate un amortissement progressif
qui tient aux données physiques rappelées précédemment.
Ce phénomène, qui s'étend en vérité
pendant toute la durée d'oscillation de la corde, connait
cependant dans le temps même de la résonance plusieurs
régimes qui tiennent à la diversité des causes
d'amortissement.
Dans le cas qui nous occupe ici on peut constater un filtrage
rapide de fréquences élevées qui tient semble-t-il
à deux choses:
1) les amortissements affectent différemment les fréquences;
en particulier les amortissements par frottements internes à
la corde étant proportionnels à l'inverse du carré
ou du cube de la fréquence, les hautes fréquences
sont beaucoup plus rapidement affectées
TR par amortissement cf. "corde idéale amortie"
2) il y a auto-élimination des fréquences initiales
n'appartenant pas au spectre des fréquences modales; un
paquet "continu" de fréquences élevées,
généré lors de l'excitation, se voit ainsi
rapidement filtré et rabattu au spectre discret de la corde.
Au total ceci génère une évolution rapide
du régime d'oscillations libres qui dans certaines conditions
peut être isolé et entendu comme tel (cf. exemple
sonore correspondant aux graphiques 12 à 15 pour lequel
ce second facteur est décisif).
II TR par filtrage (à l'intérieur d'un résonateur) ou par absorption de fréquences
Cf. la corde est ici considérée comme un résonateur
(en l'absence même d'une caisse ou d'une table d'harmonie)
cf. filtre en peigne????
cf. p.75 dans "Journées pédagogiques d'acoustique
musicale": plus un partiel est rapidement amorti, plus sa
largeur spectrale augmente et donc est difficilement repérable.Cf.
durée d'extinction inversement proportionnelle à
la largeur spectrale:
Présenter d'abord (?) leur généralité
à partir des équations de Morge...
Cf. un point de la corde passe de x0=(x,0,0) à xt=(x+a,b,g)
1) La réponse longitudinale d'une corde pincée transversalement (en y/z) est dûe au couplage des modes longitudinaux d'avec les modes transversaux. Ceci vient de ce que la tension moyenne d'une corde mobile transversalement n'est pas constante (cf. le parallélogramme de d'Alembert) ce qui affecte en retour les évolutions longitudinales.
Dire quelle logique physique préside à cette non-linéarité: rayon de courbure???
Comme le coefficient d'amortissement longitudinal est
important, l'effet du couplage se manifeste brièvement
et génère ainsi un éphémère
transitoire (de résonance).
2) La réponse transversale nommée "précurseur"
tient à l'inharmonicité de la corde: sa raideur
génère une dispersion des partiels qui, progressant
à vitesses (
) différentes le long de la corde, ne se superposent plus
en phase comme dans le cas de la corde idéale (parfaitement
harmonique).
On constate, en plus de ce mécanisme, une non-linéarité
qui rend ce précurseur peu décelable à faible
pincement et très présent à fort pincement;
elle tient au terme cubique de l'équation (2) qui tend
d'autant plus à renforcer les hautes fréquences
que l'amplitude du pincement initial (en y et/ou z) est importante.
Dire à quoi tient cette non-linéarité
d'un point de vue physique.
Cf. Morge: développement limité
Mais Watsky semble le présenter comme
1 effet de la raideur => atténuation des modes élevés!
2 couplage dû aux non-linéarités géométriques
Noter que Watsky rajoute son 5° terme comme effet cette fois
des modes en torsion de la corde! (cf. une corde montée
tordue sonne souvent plus juste).
Cet effet est d'ailleurs d'autant plus prégnant que
l'amortissement linéaire
est faible pour les évolutions transversales.
Cette non-linéarité tend donc à diversifier
le précurseur selon le mode d'attaque. Elle tend également
à le profiler au cours du temps puisque la non-linéarité
(cubique) en x équivaut à une non-linéarité
en t; cf.:
Par là cette non-linéarité institue un transitoire
(de résonance) transversal qui est a priori moins bref
que le précédent (longitudinal).
hypothèse du passage à cette nouvelle équation
(outre l'amortissement introduit):
on prend un mouvement initialement plan (en x et y) et, comme
il n'y a pas de modes en torsion, on n'a pas de couplage entre
les deux dimensions transversales. On néglige le terme
longitudinal (est-ce bien justifié????)
Un transitoire (de résonance) afférent au piano se manifeste par une double décroissance du son qui permet de distinguer le régime "immédiat" du régime "rémanent". Le terme "transitoire" fonctionne ici en son sens musical le plus large puisqu'il caractérise la transition entre premier et second régimes (le premier dure de 2 à 3 secondes). Ce transitoire (de résonance) procure le "moelleux" du son de piano plutôt qu'il n'opère pour son identification. Physiquement cette dualité - qui n'implique pas à elle seule de non-linéarités - tient à deux choses:
1) l'existence de deux polarisations de la vibration (en y et z): la polarisation en y est due aux irrégularités du marteau et de la corde. Ces deux orientations ne s'amortissent pas de la même façon au niveau du chevalet et surtout de la table d'harmonie: le son "immédiat" tient à la prédominance des vibrations en z (initialement 10 fois plus importantes mais très fortement amorties) et le son "rémanent" à celle des vibrations en y (moins fortes initialement mais également moins amorties par le chevalet et la table). Cet effet existe donc pour une simple corde montée sur chevalet, sans qu'un couplage avec d'autres cordes soit ici nécessaire (Cf. cas des cordes graves du piano). Il y faut cependant un chevalet de piano, sensiblement différent d'un chevalet de violon ou violoncelle en ce qu'il dissymétrise très fortement les amortissements en y et en z.
2) le couplage des cordes (par 2 ou par 3) déforme cette dualité en fonction des relations de phase ou de fréquences entretenus par les différentes cordes. Un très petit déphasage initial et un léger écart par rapport à l'unisson (<1/1000°) vont générer un amortissement plus prononcé au niveau du chevalet (donc en cours de "régime immédiat") en même temps qu'ils vont tendre à s'annuler par phénomène de transfert et de compensation (à ce même niveau du chevalet). L'unisson et la mise en phase ainsi engendrés conduisent alors à un nouveau régime ("mode presque symétrique"), notablement moins amorti que le précédent ("mode presque anti-symétrique"), qui va accuser le caractère alors prédominant du son c'est-à-dire précisément lors du "régime rémanent". Le couplage - s'il est correctement réglé - majore ainsi les contrastes entre les deux régimes immédiat/rémanent.
1) Linéarité/non-linéarité: le logiciel est construit sur une contrainte générale de linéarité des objets (hypothèse canonique en matière de représentation modale). Par contre le logiciel simule bien sûr la non-linéarité des connexions (entre objets), non-linéarité relative aux discontinuités entre les régimes de contact et de non-contact. Ainsi - cas extrême - l'interaction frottée (avec archet) est une commutation incessante (tous les 1/100° de seconde au moins) entre 7 régimes différents de rapports crin-corde: 6 pour le glissement (où la corrélation non-linéaire entre force d'interaction et vitesse relative corde-archet est approximée par 6 régimes linéaires différents) et un pour l'adhérence.
Attention cependant à mieux distinguer:
pseudo non-linéarité par discontinuité: ici
par rupture de régimes dans la connexion archet-corde qui
se fait ou ne se fait pas, qui passe d'adhérence à
glissé...
non-linéarité stricte d'une même fonction:
ici à l'intérieur même de la connexion glissée
archet-corde car les 6 segements ne sont qu'une approximation
linéaire d'une hyperbole (non-linéaire!)
Il ne faut donc pas compter 7 (6+1) mais deux statuts différents.
2) Bi-dimensionnalité: la représentation
physique retenue pour la corde se fait selon deux dimensions (transversales)
et non pas trois (modes longitudinaux) - ou même quatre
(modes en torsion) -. On n'a donc pas de modes longitudinaux quoiqu'il
serait possible de compléter le logiciel sur ce plan (cf.
équivalence de principe des modes longitudinaux d'avec
les modes d'un tube ouvert-ouvert). Ceci ne touche pas à
une limitation intrinsèque de MOSAIC mais seulement à
l'état de la bibliothèque des objets déjà
analysée et donc actuellement disponibles.
Mentionner ce point n'infère nullement qu'il soit prioritaire
de développer la bibliothèque sur ce plan: le choix
d'une corde bi-dimensionnelle comme principale étape de
la formalisation s'est avéré judicieux puisque comme
on le verra les principaux transitoires de la corde (ceux qui
ont une efficacité musicale plus encore qu'acoustique)
tiennent avant tout aux deux dimensions transversales privilégiées.
3) Non-couplage/couplage: les deux dimensions transversales
retenues pour la corde ne sont pas couplées et les modes,
d'une dimension à l'autre, sont donc indépendants
(matrice diagonale par blocs).
Il faut ajouter que MOSAIC simule cependant deux modalités
d'interactions entre évolutions transversales:
* au niveau du chevalet: les deux modes élastiques (qui
correspondent à une déformation générale
du chevalet) et le mode inélastique de rotation par bloc
conjoignent des évolutions en y et z;
* au niveau du jeu d'archet: la force-limite (en y) à laquelle
la corde décroche du crin est fonction de la pression exercée
verticalement (en z) par l'archet:
avec
Dm (Delta mu) fonction de la colophane (cf. graphiques
33 et 34)
puisqu'on a en général où vr est la vitesse relative corde-archet
(cf. Lazarus).
Ainsi le non-couplage au niveau de la corde s'accompagne
d'un couplage par les extrémités (le chevalet).et
par l'archet.
* MOSAIC simule tous les transitoires d'excitation.
La totalité des transitoires (d'excitation) de la corde
bi-dimensionnelle (pincée, frappée, frottée)
apparaissent d'ailleurs musicalement pertinents; ce sont:
- les transitoires d'attaque (par marteau ou plectre) qui se projettent
en "ombre portée" sur la résonance;
- les transitoires d'extinction: étouffoir...;
- les transitoires afférents aux répétitions
d'attaques mais aussi d'entretiens: cf. les transitoires relatifs
aux alternances tiré-poussé, aux notes-legato...
* MOSAIC simule également le "précurseur", quoiqu'avec quelques difficultés de calculs tenant au nombre important de modes à prendre en compte (cf. graphiques 5 à 8): en effet dans le cas de cordes faiblement inharmoniques (cf 3) l'existence du précurseur repose sur la faible convergence de la série harmonique qui conduit la somme de nombreux éléments infinitésimaux (cf. 4) à ne plus être négligeable.
* MOSAIC méconnait par contre la non-linéarité du précurseur et donc le transitoire de résonance qu'elle engendre. On peut cependant construire (grâce aux options d'hybridation incluses dans MOSAIC) quelque artifice pour simuler une telle non-linéarité et ainsi générer le transitoire (de résonance) afférent. Il apparaît alors que l'efficacité auditive d'un tel transitoire (de résonance) soit relative à des conditions d'inharmonicité et d'amortissements assez circonscrites.
* Même chose pour la non-linéarité et l'hystérésis du feutre du marteau: on peut par hybridation générer ces phénomènes en sorte d'adoucir le contact marteau-corde et raboter les hautes fréquences inhérentes aux claquements trop prononcés. Il apparait cependant que l'effet auditif d'une telle opération tienne avant tout au contexte instrumental de la corde: comme on le verra plus généralement, les effets percussifs sont peu audibles dans le cas d'une simple corde à nu et ne s'entendent qu'en situation de montage de la corde: par mise en vibrations des autres pièces du piano.
* MOSAIC, en l'état des bibliothèques disponibles, ne simule pas la réponse longitudinale et méconnait donc a fortiori sa non-linéarité, agent du transitoire (de résonance) longitudinal.
* MOSAIC reproduit les différences de polarisations
en y et z dans le cas de la corde simple et permettrait donc d'obtenir
la distinction entre "son immédiat" et "son
rémanent" propre aux cordes montées du
piano; le problème reste celui de la bibliothèque:
les seuls chevalets actuellement disponibles (violon et violoncelle)
dissymétrisent trop faiblement les deux évolutions
transversales (en y / en z) que le chevalet du piano différencie
plus nettement.
MOSAIC simule le déphasage et le léger écart
d'unisson entre deux cordes jumelées et saurait donc reproduire
correctement l'effet du jumelage de plusieurs cordes sur le piano
(via le chevalet et la table d'harmonie) sous les conditions précédentes
(bibliothèque à compléter).
MOSAIC saurait également engendrer l'effet de la pédale
una corda (plus grande prégnance de la partie "rémanente"
pour les sons faibles, d'où une sonorité adoucie
et durable) et la suggestion faite par Weinreich d'une pédale
spéciale créant une accentuation ("reconversion")
en cours de vibration (par "étouffoir fendu")
serait testable dans le cadre de ce logiciel.
* MOSAIC simule le transitoire (d'excitation) qui précède
le régime pseudo-périodique de l'archet et qui
tient pour l'essentiel au fait que la pression verticale (en z)
oscille quelque temps après le contact avant de se stabiliser
(ce qui génère des irrégularités dans
le régime adhérence-glissé en y).
Noter que ce transitoire (d'excitation) dure sensiblement plus
longtemps que les autres transitoires (d'excitation) afférents
aux attaques: 1/10° de seconde contre un 1/50° pour le
plectre et seulement quelques millièmes de seconde pour
le marteau.
Au total, il apparait que les transitoires que l'on perçoit
- a minima comme "quelque chose" à défaut
de pouvoir nécessairement les isoler et les discerner les
uns des autres - sont:
- les transitoires classiques d'excitation: cf. attaque (+ son
"ombre") pincée, frappée, frottée;
cf. extinction par étouffement; cf. répétitions
diverses...
- les transitoires (de résonance) relatifs aux amortissements.
Ainsi la part la plus significative (d'un point de vue auditif)
des transitoires de corde est absolument compatible avec une modélisation
strictement linéaire ce qui explique qu'ils soient tous
intégrés dans MOSAIC. Ceci valide rétrospectivement
les choix opérés quant à la linéarité
du logiciel.
On peut alors remarquer les points suivants:
1) la perception d'un frappement de la corde (par un marteau)
n'est discernable d'un pincement qu'en situation de corde montée:
l'effet percussif semble ainsi tenir au contexte instrumental
de la corde (cf. la lutherie et ses autres objets mis en branle
par le choc du marteau) plus qu'à la corde elle-même.
2) la perception du pincement comme tel semble impliquer
un certain temps minimum de contact plectre-corde (de l'ordre
d'1/30° de seconde) permettant à la corde d'entrer
en vibration sous le seul effet de ce choc. A contrario la trop
grande brièveté du contact marteau-corde est ce
qui paraît interdire de le percevoir en dehors d'un contexte
instrumental approprié.
Il apparait plus en général que les configurations
en matière de lutherie (diverses situations de montage
pour les cordes) joue un rôle capital tant pour le repérage
des transitoires que de manière plus générale;
ainsi la perception de l'inharmonicité d'une corde semble
fortement majorée par sa disposition instrumentale.
Cf. dossier graphique et exemples sonores présentés en séance.
A) Développements
* Physique appliquée: développement de
la bibliothèque d'objets disponibles par analyse modale.
La liste se présenterait a priori ainsi:
1. chevalets, tables d'harmonie/caisses: faire l'analyse modale
de ces objets pour d'autres instruments (piano, alto...)
2. analyse plus systématique (quoique propre à chaque
objet!) des interactions entre types de modes;
3. cordes: analyse modale tri- et quadri-dimensionnelle par adjonction
des modes longitudinaux et des modes en torsion (significatifs
dans l'interaction frottée)
4. analyse des interactions pincée, frappée et frottée
en trois ou quatre dimensions
5. chevalets: compléter l'analyse modale des chevalets
existants. Il y a théoriquement six dimensions élastiques
pour un chevalet; le logiciel en simule actuellement quatre: deux
dimensions élastiques (mode "sandwich" et mode
"papillon", actifs à la fois en y et en z) et
deux inélastiques (translation par bloc en z et rotation
en bloc dans le plan y-z)
Cette liste n'est nullement prescriptive: le premier point est
important; le deuxième peut avoir un coût très/trop
élevé; les troisième, quatrième et
cinquième points ne sont pas prioritaires, surtout relativement
au travail à mener en matière de rayonnement!
* développement informatique: implémentations
d'hybrides d'hybrides (dans la modalité glissé-glissé)
pour arriver à opérer sur des hybrides (glissés)
à deux dimensions et plus; l'hybride "glissé"
garde en mémoire les évolutions passées de
l'objet hybridé là où l'hybride "fondu"
ne réalise qu'une interpolation instantanée. Ceci
renforce l'intérêt de l'hybride "glissé"
et ce d'autant plus qu'on se rappellera que la puissance spécifique
des hybrides de MOSAIC est de pouvoir être excités.
Cependant comme on dispose déjà de certains hybrides
à deux dimensions (fondu-glissé et glissé-fondu),
peut-être faudrait-il au préalable réfléchir
à une reformalisation générale de la question
des hybrides (cf. remarques de Jean-Marie dans "Notes sur
l'interface de contrôle").
* applications en l'état du logiciel:
1. hybridations diverses en cours qui introduisent diverses modulations
(amplitude, fréquence...) au coeur du fonctionnement modal
et qui génèrent des non-linéarités
par rebouclage des éléments de MOSAIC les uns sur
les autres.
2. sans attendre de disposer d'un chevalet et d'une table d'harmonie
de piano, on pourrait, avec les objets existants de MOSAIC, construire
des ersatz permettant d'expérimenter les différents
effets de cordes jumelées, le jeu de la pédale douce
et la proposition d'étouffoir fendu de Weinreich.
B) Implémentations de non-linéarités
Il s'agirait là d'un développement physique plus
"théorique": implémentation d'équations
non-linéaires pour diversifier les connexions entre modes.
Il importe de garder présent à l'esprit le coût
en termes de modularité et de temps de calcul de telles
implémentations: la difficulté tient à la
diversité des situations particulières rencontrées
qui peut conduire à chaque fois à des solutions
distinctes et non transposables quoique restant très lourdes
en temps de recherche et de calcul. C'est d'ailleurs ce qui justifie
que ce type d'implémentations n'ait pas été
jugée prioritaire.
C) Recherche de fonctionnements chaotiques imposables
aux évolutions physiques.
Le but musical serait d'inventer de nouveaux régimes de
fonctionnement des cordes qui soient pseudo- ou a-périodiques
et qui puissent ainsi diversifier la résonance des cordes
(après excitation):
* régimes pseudo-périodiques: cela revient à
travailler le spectre résonant dans une logique inharmonique
et discrète.
* régimes apériodiques: cela donnerait accès
à un travail temporel d'un spectre continu. Cf.
intérêt ici des modèles physiques pour travailler
un tel spectre (qui pourrait être, dans le cas du chaos,
un bruit très coloré en raison de l'existence générale
de "points périodiques" dans les systèmes
dynamiques chaotiques): on opère là sur une cause,
non sur le spectre résultant.
L'intérêt du chaos (par rapport au pseudo-hasard
qu'est l'aléatoire probabiliste- cf. le piètre "random")
tient me semble-t-il au fait que le chaos est un ordre sans périodicité.
Le chaos introduit ainsi une corrélation entre instants
qui, quoique déterministe, n'est pas prévisible;
dans notre cas, ce serait le système physique qui serait
alors en charge de la "mémoire" des évolutions
passées.
On pourrait par exemple travailler la réponse pseudo-périodique
d'une corde (inharmonique) en suivant le "modèle"
du jeu d'archet (alternances adhérence-glissé) pour
inventer une modalité d'intermittence entre deux régimes
(par oscillation entre deux "attracteurs" ordinaires).
On pourrait également engendrer un entretien apériodique
sous l'effet d'"attracteurs étranges" (cf. les
équations différentielles chaotiques disponibles).
Cela supposerait sans doute d'avoir au préalable résolu
le problème mentionné plus haut d'hybrides-glissé
à plus d'une dimension.
Au total l'idée serait d'inventer (par hybridation dynamique)
des nouveaux régimes d'entretien qu'on pourrait nommer
(paradoxalement!) "résonances chaotiques".
D) Développement de l'aspect psycho-acoustique.
Un des intérêts de MOSAIC est de permettre d'isoler
très précisément un phénomène
physique dont on souhaiterait tester l'efficace perceptif.
La prolongation de ce travail pourrait intéresser peut-être
un psycho-acousticien.
*
Cet ensemble de perspectives disparates suggère qu'il
y a en fait trois orientations de travail qu'il convient je crois
de mener en parallèle:
1) multiplier ce qui a déjà été
réalisé dans un cas particulier: par exemple refaire
pour l'alto ou le piano ce qui a déjà été
fait pour le violon ou le violoncelle (chevalet...).
2) approfondir localement un modèle instrumental
déjà existant en progressant dans l'approximation
de la réalité par la puissance de calcul: par exemple
mieux reproduire tel chevalet ou telle corde...
3) inventer de nouveaux fonctionnements instrumentaux:
par exemple des excitations hybridées et autres "résonances
chaotiques"...
On voit que le premier axe consiste à travailler horizontalement
(selon l'étendue), le second verticalement (selon la profondeur),
le troisième obliquement ("déclinaison"
du logiciel). Le premier relève de la physique appliquée,
le deuxième de la physique plus théorique, le troisième
relève d'un travail plus musical.
On est là, il me semble, au coeur de l'esprit de MOSAIC:
il s'agit à la fois de fournir une bibliothèque
la plus diversifiée possible d'instruments traditionnels
(premier axe); il s'agit en même temps d'améliorer
la qualité de chacun de ces instruments en sorte de modéliser
tant qu'à faire un bon violon plutôt qu'un médiocre
(deuxième axe); et cependant on ne saurait se satisfaire
de reproduire informatiquement ce que la nature et la culture
musicale traditionnelle feront toujours beaucoup mieux que l'ordinateur
(troisième axe où l'on fait un usage biaisé
des deux premiers). La première orientation de travail
est finie car la liste d'instruments musicaux est fini. La deuxième
est une tâche infinie car chaque instrument est lui-même
infini ("les objets contiennent l'infini" disait un
poète). La troisième l'est également, mais
d'une tout autre manière: non plus l'infini potentiel d'un
parcours sans fin mais l'infini actuel de ce qui peut venir au
jour comme nouvel instrument.
Il sera clair, je l'espère, que s'agissant des transitoires
de corde, je suggérerai plutôt le fini et l'infini
actuel que l'infini potentiel; plus prosaïquement les perspectives
qui me semblent à retenir sont celles de prolifération
(des objets, instruments et régimes représentés...)
et d'invention (de nouveaux régimes...) plutôt que
celle d'approfondissement (chevalet à 6 dimensions, cordes
à 4 dimensions...)
Je ne mentionne ici que des travaux et publications extérieurs à la problématique des modèles physiques, la référence aux travaux de J.M.Adrien, O.Calvet, S.Champeaux, (I.Chayé: pas modèles physiques!) ... allant sans dire pour qui travaille avec MOSAIC.
* Couplage longitudinal/transversal
Morge et Ingard:
Cuesta et Valette:
- "Le transitoire d'attaque des cordes de clavecin"
- "Evolution temporelle de la vibration des cordes de clavecin"
- "Transitoire d'attaque des cordes pincées ou frappées;
phénomènes non linéaires"
* Non-linéarité du feutre du marteau:
X.Boutillon
- "Le fonctionnement des instruments à corde libres:
approche mécanique - traitement du signal"
* Jumelage des cordes du piano: G.Weinreich
- "Coupled piano strings"
- "Comment vibrent les cordes jumelées d'un piano"
* Hystérésis du jeu d'archet: Shumacher
- "Self-sustained oscillations of the bowed string
* Perception du transitoire-legato: Campbell et Heller
- "The contribution of the legato transient to instrument
identification"
Citer A.Watzky: "Vibrations libres des cordes en régime non-linéaire"
Sauf contre-indications:
* on dispose le temps en abscisse et en ordonnée la position
du point de la corde où porte l'excitation;
* le taux d'échantillonnage est toujours 32000.
Corde (quasi-)idéale à nu:
1: pincée: l'excitation lente
2: juste après l'excitation
3: une seconde plus tard
4: oscillations en différents points
montrer effets différents selon le point pincé:
au milieu => créneau symétrique;
en bout => +- impulsion (cf. plus d'aigus) si l'on regarde
au chevalet donc vers le résonateur
Précurseur sur une corde très inharmonique
(module de Young = 10 puissance 10):
5: 20 modes
6: 40 modes (attention: changement d'échelle verticale)
7: 80 modes
8: 150 modes
9: juste après l'excitation
10: 1/3 de seconde plus tard
11: 2/3 de seconde plus tard
Transitoire (de résonance) par amortissements
(cf. expérience)
12: excitation
13: début du régime d'oscillations libres
14: 2/10° de seconde plus tard
15: une seconde plus tard
Corde pincée:
(on ajoute dans les graphiques la position de la corde en un endroit
éloigné du point d'excitation ainsi que la position
de l'extrémité du plectre)
16: plectre dur (corde à nu)
17: plectre mou (corde à nu)
18: plectre mou, corde montée sur violoncelle (chevalet
+ caisse)
19: répétitions (plectre dur, corde à nu)
Corde frappée
(on représente à la fois la position de la corde
et la force exercée sur le feutre du marteau)
corde à nu:
20: position
21: force
corde montée sur chevalet:
22: position
23: force
cas singuliers:
24: corde à nu frappée en z et y: positions
25: deux cordes jumelées (légèrement désaccordées)
frappées presque simultanément: positions
26: répétitions (sur une corde à nu)
inclure corde frappée sur une surface et non plus en un point: plotter différentes positions sur la corde
Corde étouffée:
(on ajoute dans les graphiques la position du bout du plectre)
27: étouffoir par plectre dur
28: id. avec zoom sur le transitoire
29: id. la corde étant ici montée sur violoncelle
30: étouffoir par plectre très mou
Corde frottée:
30 position en z pendant le transitoire d'attaque
31: force en z pendant le transitoire d'attaque
32: vitesses et force en y pendant l'entretien pseudo-périodique
33: vitesses et force en y pendant le transitoire d'attaque
34: force en z pendant le transitoire d'attaque(zoom de
31)
35: répétitions: tiré-poussé
Rajouter
* TR par amortissements
- corde idéale non amortie
- corde idéale amortie
* TR par filtrage
- corde idéale avec sinus => filtrage?
* Combinaison des eux: cf. 12 à 15
Mettre force en y sur l'archet et pas la corde dans 33
corde frottée montée sur chevalet + caisse