Duelle (François Nicolas) : Travail sur le texte de Geneviève Lloret

 

 

 

Extrait de Creuse espérance

 

 

Vois, ses yeux dardent son angoisse. Le fleuve a effacé ses rives. Qui va les redessiner ?

 

L’homme cloué n’est plus que bois et cuivre… le sait-il ? Le détacher de cette fixation.

 

Tu ne réponds pas. Tu te trompes, ce n’est rien, n’est-ce pas ?

Non tu ne sais pas.

Tu ne sais pas encore ces rives effondrées.

Tu ne sais rien encore. Passe. Ne vois pas… pas encore.

 

Plus d’homme sur la croix, même plus de fixation.

 

Vois-tu maintenant ? Sais-tu ?

 

Non, pourquoi saurais-je ? Je ne veux pas.

Résister à l’aberration. Doucement esquisser un appel… rien… un vide.

 

Ah tu sais maintenant ?

 

Quoi ? Ces nuits d’urgence ?

 

Elles te font peur ces nuits… les oublier le jour… alors recommencer. Tu vois maintenant ?


Traitement dans Duelle (partie II)

 

Lecture du poème par l’auteur

 

Mélodie extraite (informatiquement) de cette voix parlée :

 

Résultat midi de cette mélodie :


Intégration de ce matériau dans Duelle (page 5…) avec un clavecin enregistré (dans la Timée) + d’autres instruments sur d’autres matériaux